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Alors que le génocide continue à Gaza : que sait-on des otages toujours détenus par le Hamas ?

Après la reprise des frappes israéliennes dans la bande de Gaza, dans la nuit du lundi 17 au mardi 18 mars, la principale association des familles d’otages a demandé à Benyamin Netanyahou d’« arrêter de tuer » les captifs. Parmi les 58 otages toujours détenus par le Hamas, 24 sont présumés vivants.

Des Israéliens appellent à la libération des otages détenus dans la bande de Gaza et affirment que la reprise des combats met leurs proches en danger, devant le Parlement israélien, à Jérusalem, le mardi 18 mars 2025.

L’accord de cessez-le-feu dans l’impasse. Presque deux mois jour pour jour après l’entrée en vigueur de la trêve entre Israël et le Hamas, l’État hébreu a repris les bombardements dans la bande de Gaza dans la nuit du lundi 17 au mardi 18 mars, faisant « au moins 413 morts », d’après un bilan du ministère de la santé du gouvernement du Hamas actualisé en fin de matinée.

Une reprise des hostilités mal accueillie par le Forum des familles. La plus grande association de proches d’otages en Israël a demandé au premier ministre, Benyamin Netanyahou, d’« arrêter de tuer » les captifs. Près d’un an et demi après leur enlèvement par le Hamas, le 7 octobre 2023, 58 otages restent toujours aux mains du mouvement islamiste palestinien dans la bande de Gaza.

Vingt-quatre d’entre eux, tous des hommes, sont « présumés vivants », bien qu’aucune certitude n’existe sur leur sort. La plupart ont moins de 30 ans. Le plus âgé, Omri Miran, un résident israélo-hongrois du kibboutz Nahal Oz, a 47 ans.

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Parmi les otages « présumés vivants », vingt-deux sont israéliens. Au moins dix sont binationaux, comme le soldat israélo-américain Edan Alexander. Le Hamas s’est dit prêt à le relâcher le 14 mars, une proposition qu’Israël a qualifiée de « manipulation ».

34 otages déclarés morts

Deux otages n’ayant pas la nationalité israélienne ne sont pas concernés par les négociations de l’accord de trêve : un étudiant népalais Bipin Joshi (24 ans) et un ouvrier agricole thaïlandais Natthapong Pinta (35 ans au moment de son enlèvement).

Sur les 58 personnes toujours détenues par le Hamas, 34 ont été déclarées mortes par l’armée israélienne.

Lors de l’attaque du Hamas et de ses alliés dans le sud d’Israël, le 7 octobre 2023, les commandos du mouvement islamiste palestinien avaient enlevé 251 personnes. Fin novembre 2023, une courte trêve entre Israël et le Hamas a permis à 105 premiers otages de rentrer, surtout des femmes, des enfants et des personnes âgées.

À la faveur de l’accord de cessez-le-feu entre le Hamas et Israël, entré en vigueur le 19 janvier dernier, le mouvement islamiste palestinien a rendu 33 otages supplémentaires, dont huit dépouilles, en échange de la libération de 1 800 détenus palestiniens. Au total, au cours de ces deux trêves, 145 otages ont recouvré leur liberté et 48 corps ont été rapatriés.

La deuxième phase de l’accord entre Israël et le Hamas prévoyait le rapatriement des derniers otages et dépouilles toujours détenus à Gaza, mais les deux parties ont échoué à s’accorder. Avec la reprise des bombardements israéliens en territoire palestinien, cette perspective s’éloigne encore un peu plus.

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