Guerre en Palestine : 21 mille de victimes et un scandale humanitaire
Le 7 octobre, des commandos du mouvement islamiste Hamas infiltrent le sud d'Israël depuis la bande de Gaza. Environ 1.200 personnes sont tuées du côté israélien, selon les chiffres officiels. Quelque 240 personnes sont prises en otages.
Déterminée à "anéantir" le Hamas, l'armée israélienne riposte par des bombardements massifs sur Gaza et exhorte les civils à fuir vers le sud. Le 27 octobre, elle lance des opérations terrestres dans le nord du territoire, dont elle prend progressivement le contrôle.
L'intensité des frappes et l'étendue des destructions provoquent critiques et inquiétudes internationales sur le sort de la population civile palestinienne, privée d'eau, d'électricité, de nourriture et de médicaments par le siège total imposé par l’Etat hébreu.
En un peu moins de trois mois de conflit, ces bombardements sur la bande de Gaza ont fait plus de 21.000 morts, dont plus de la moitié entre enfants et femmes. Plus des deux tiers de ses 2,4 millions d'habitants ont été déplacés selon l'ONU.
L'aide humanitaire s'accroît avec l'entrée en vigueur le 24 novembre d'une trêve de quatre jours, prolongée de 48 heures selon le Hamas et le Qatar, mais jugée très insuffisante pour les agences de l’ONU. Cinquante otages ont été libérés, conformément à l'accord de trêve, en échange de la libération de 150 Palestiniens détenus en Israël. Toutefois, la trêve n’a pas tenu longtemps et les israéliens, comme attendu, ont vite repris les bombardements sauvages sur le nord comme sur le sud, là où les habitants de Gaza croyaient échapper au déluge du feu sioniste.