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La mort et la guerre jettent leurs ombres sur la soirée d’ouverture des JCC

Fade, sans âme a été la soirée d’ouverture des Journées cinématographiques de Carthage (JCC). La mort brusque du grand acteur Fethi Haddaoui, inhumé aujourd’hui, semble jeter ses ombres sur le programme de la soirée d’ouverture dont la maîtresse de cérémonie a été l’actrice Souhir Amara. Personne ne sait si c’était le programme initial de la soirée ou si le comité d’organisation a dû réduire les festivités suite au décès de Haddaoui.

C’est en présence de la ministre des Affaires culturelles Amina Srarfi et de quelques diplomates et également de nombreux cinéastes et acteurs que le coup d’envoi de la 35ème édition des JCC a été donné au Théâtre de l’Opéra à la Cité de la culture. Nombreux sont les acteurs tunisiens qui ont brillé par leur absence.

Avec un hommage au regretté de la scène artistique tunisienne et arabe, Fethi Haddaoui, la soirée s’est ouverte. Un 2ème hommage au critique de cinéma et journaliste KhemaiesKhayati qui nous a quittés le 18 juin 2024 a marqué la soirée qui a vu également la consécration de l’actrice tunisienne installée en Egypte Aïcha Ben Ahmed. Un bouclier d’honneur lui a été décerné par l’artiste Raouf Ben Amor.

La cérémonie d’ouverture a été une occasion pour rappeler que les JCC 2024 célèbrent les cinémas palestinien, jordanien et sénégalais. Ainsi dans le cadre de la section « Le cinéma au microscope », le public découvrira un bouquet de 19 films palestiniens dont 14 films seront projetés gratuitement, au quotidien, dans « JCC avenue » alors que les cinq autres films seront projetés dans les salles. Quant au « Focus Jordanie » et « Focus S2négal », il offre à voir respectivement 12et 14 films.

La soirée d’ouverture a été une occasion pour présenter les jurys de différentes compétitions et pour revenir sur les films en compétition, dans toutes les sections. La cérémonie d’ouverture a comporté des interventions musicales assurées par l’Orchestre Symphonique Tunisien et les voix de l’Opéra Tunisien, ainsi qu’une chanson présentée par les frères Nour et Salim Arjoun, ainsi qu’un tableau chorégraphique abordant la question de l’oppression et le droit à la liberté et à la justice. L’artiste jordanienne d’origine palestinienne, Dana Salah a pris part à cette soirée, interprétant des chansons folkloriques palestiniennes.

La 2ème partie de la soirée a été cinématographique avec la projection de deux films : le court-métrage « Upshot » (2024) de Maha Haj (Palestine) et le long-métrage documentaire « The Freedom Giver » (1987) de KaysAlzubaydi (Irak), décédé récemment.

 

Imen.A.

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