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Festival « Adab » à Paris : Amira Ghenim et Saber Mansouri à l’affiche

Les deux auteurs tunisiens Amira Ghenim et Saber Mansouri prendront part à la 2ème  édition du Festival des littératures contemporaines du Maghreb et du Moyen-Orient « Adab », prévue les 6 et 7 décembre 2024.

Organisé à l’initiative de l’Institut de recherche et d’études Méditerranée Moyen-Orient (IReMMO), ce festival aura lieu à la Maison de la Poésie à Paris.

Lauréate du Prix de la littérature arabe 2024, décerné par la Fondation Jean-Luc Lagardère et l’Institut du monde arabe (IMA), pour son roman « Le désastre dans la maison des notables » Amira Ghenim sera à la rencontre des lecteurs. L’écrivaine et universitaire tunisienne reviendra sur son ouvrage, traduit de l’arabe par Souad Labbize et paru aux Editions Philippe Rey, présentant ses personnages et dévoilant des bribes de son approche littéraire et historique. Pour les lecteurs et lectrices tunisien(ne)s installés à Paris et qui ont déjà lu les autres romans de l’écrivaine dont le dernier « Trab skhoun » vient de remporter le prix de la Fondation Abdelwahab Ben Ayed (FABA), cette rencontre est une belle opportunité pour discuter avec Amira Ghenim sur des questions telles que la place de la femme tunisienne.

Quant au romancier Saber Mansouri, il participera à un débat intitulé « Paris : espoirs, opportunités et désillusions pour les auteurs arabes ». Il présentera à l’occasion  son roman « Paris est une dette » (Editions Elyzad, 2024). Exploration de l’exil à travers le parcours d’un jeune tunisien qui débarque à Paris, le roman vient de remporter le prix de FABA.

« Un jeune Tunisien débarque à Paris. Il n’est pas le candidat typique à l’immigration : lui est invité par un prestigieux professeur de la Sorbonne à poursuivre ses études par une thèse. Confiant dans sa gloire à venir, le narrateur féru de culture classique va errer de désillusions en désillusions : qui se soucie encore de Bossuet, du verbe et de la piété ? Ne serait-il pas plus utile de travailler sur des traductions de l’arabe ? Déambulant de la banlieue aux cafés de Saint-Germain-des-Prés, le héros va se frotter à l’image qu'il représente aux yeux de tous ceux qu’il croise. Au contraire de son rêve, il embrasse le métier de son père, boucher. Partition fine sur ces étudiants qui quittent leur pays, le coeur empli d'espoir, et qui échouent, ce roman se veut aussi un éloge de la filiation », lit-on sur la 4ème de la couverture.

« Adab » est un festival littéraire dédié aux nouvelles écritures venues du Maghreb et du Moyen-Orient et à la nouvelle génération d’écrivain-e-s de la région, tout en rendant hommage aux grandes plumes des dernières décennies, avec au programme une série de rencontres avec les auteurs et de dialogue entre écrivains explorant des thèmes socio-politiques contemporains.

 

 

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