Les rendez-vous dédiés au 4ème s’enchainent à Hammamet. Après une ouverture réussie avec « Othello et après » de Hamadi Louhaïbi, les passionnés du 4ème ont eu droit avant-hier à « Danse céleste » de Taher Issa Ben Arbi avec à l’affiche l’une des figures emblématiques du théâtre tunisien Mouna Noureddine.
Deux nouveaux rendez-vous sont encore au programme du festival international de Hammamet. La première œuvre est « Toxic Paradise » de Sadok Trabelsi, prévue ce soir. Production du pôle Théâtre et arts scéniques, relevant du Théâtre de l’Opéra, la pièce traite en profondeur des problèmes écologiques et de la pollution qui rongent la ville de Gabès et son écosystème depuis des décennies.
« J’avais juste 10 ans lorsque j’allais à la mer avec mon père. Ses lumières intenses et imposantes m’éblouissaient et leur vapeur montante semblait atteindre Dieu. Il y avait une montagne blanche avec de la neige recouvrant son sommet. J’imaginais que, c’était un grand parc d'attractions, ensuite, j’ai réalisé que dans ma ville, il n’y avait ni neige ni montagnes. C’était une ville plate. Cette fausse lumière était en réalité des ténèbres et cet endroit était le temple de la mort… », lit- on sur les notes de présentation de cette création qui réunit sur scène Mariem Ben Hassan, Baligh Makki, Bilel Slatnia, Ali Ben Said et Ramzi Azaiez.
Quant à la 2ème œuvre est « L’Albatros » dont la représentation est prévue pour demain, le 26 juillet 2024. Produite par le Théâtre de l’Opéra de Tunis, mise en scène par Chedly Arfaoui, la pièce de théâtre réunit Fatma Ben Saidane, Abdelkader Ben Said, Ali Ben Said, Malek Zouaidi et Mariem ben Hmida. Cette œuvre traite avec un regard neuf et différent la question de la migration clandestine, abordant la thématique du déracinement.