C’était le 6 avril 2001 ; Sur notre journal Le Quotidien, à peine lancé pour enrichir le paysage médiatique, nous avons réservé une exceptionnelle couverture de la commémoration du premier anniversaire du décès du « Combattant Suprême ». On pouvait y lire : « Quand il nous a quitté à l’âge de quatre-vingt-dix-sept ans, le «Combattant Suprême» laissa derrière lui une existence vouée au militantisme pour l’indépendance de la Tunisie et à la fondation d’un Etat moderne.
Aujourd’hui, et à l’instar d’autres régions de la Tunisie, le gouvernement de Monastir fête le 1er anniversaire de sa disparition ».
Monastir-Le Quotidien
Il y a une année, jour pour jour et vers neuf heures 50 minutes, que le président Bourguiba livra son dernier souffle. C’était le premier jour de la nouvelle année de l’hégire et chacun vaquait à ses occupations. Ce même jour et à 10 heures du matin, la radio nationale a annoncé le décès du « Leader ». Bien que la nouvelle n’ait pas surpris la Nation qui était au courant de son état agonisant en ces derniers jours, la nouvelle a eu l’effet d’un cataclysme car les liens historiques, humains et affectifs étaient solides entre le peuple et l’ancien Président.
Une fois la nouvelle connue, Monastir - et le reste du pays - s’est effondrée dans une mare de chagrin et de désolation. La nature semblait même partager un tel deuil puisque le ciel printanier s’était brusquement obscurci. »
K.Z.