Très Miséricordieux, le Tout Miséricordieux Moïse est alors retourné en Egypte et était prêt à s’entretenir avec Pharaon qui avait pourtant décidé la peine capitale contre son fils adoptif pour avoir tué un garde pharaonique. Cependant, Moïse n’était pas revenu pour demander pardon au Pharaon ! Il avait une mission divine : celle de convaincre Pharaon de se soumettre à Dieu, l’Unique. Retourné de Madyen, Moussa est allé directement au palais. Moussa avait demandé à son frère Haroun de l’accompagner pour le soutenir. En effet, Dieu s’est adressé directement à Moussa pour le charger de cette mission. Il fut d’ailleurs l’unique prophète à avoir parlé directement avec Dieu sans intermédiaire. Pharaon s’attendait à ce que Moussa se repentisse et montre des regrets et envisageait de se montrer indulgent et de lui pardonner s’il le ferait. Dès qu’il arrive au palais, c’est la reine Assia, sa tutrice qui l’accueille. Dans la salle de trône, Moussa a passé le message à Pharaon et ce dernier l’a accusé de sorcellerie. Moussa demande alors de le mettre au défi. Lorsqu’il a jeté son bâton à terre, ce dernier s’est transformé en un serpent.
Au nom d’Allah le Très Miséricordieux, le Tout Miséricordieux Et: «Jette ton bâton»; Puis quand il le vit remuer comme si c’était un serpent, il tourna le dos sans même se retourner. «Ô Moïse ! Approche et n’aie pas peur: tu es du nombre de ceux qui sont en sécurité». Al Qasas, verset 31.
La présence en a été effrayée jusqu’à ce que le bâton se retransforme encore une fois en un bâton. Pharaon demande alors aux magiciens d’en faire de même, mais ces derniers ont échoué. Ils ont même immédiatement cru en la prophétie de Moussa. Un deuxième miracle s’est produit ce jour-là, Dieu insuffle à Moussa l’idée de mettre sa main dans sa poche et de la faire ressortir. Lorsqu’il l’a exposée, sa main était toute blanche et toute lumineuse. La lumière émanant de sa main était tellement immense qu’elle a irradié tout le palais Au nom d’Allah le Très Miséricordieux, le Tout Miséricordieux Introduis ta main dans l’ouverture de ta tunique : elle sortira blanche sans aucun mal. Et serre ton bras contre toi pour ne pas avoir peur. Voilà donc deux preuves de ton Seigneur pour Pharaon et ses notables. Ce sont vraiment des gens pervers». A Qasas, verset 32.
Assia a été la seule à ne pas avoir été effrayée de cette lumière tant elle l’a remarqué irradiant son visage lorsqu’elle l’a vu pour la première fois dans le coffre flottant sur le fleuve. Faisant entièrement confiance à son fils adoptif et était certaine qu’il n’a jamais menti, Assia a immédiatement cru à ce qu’a dit Moussa et qu’il était bien le prophète de Dieu conformément à ce qu’il a dit. Pharaon en entend parler et demande alors à son épouse si l’information est vraie et elle lui confirme qu’elle croit en Dieu de Moussa et de Haroun. Et elle le plaint de continuer de croire qu’il est Dieu alors qu’il n’existe qu’un Seul Dieu Unique celui de Moussa. Elle lui a dit que les gens ont pu voir de leurs yeux le miracle divin et que ceci n’a rien à voir avec la fraude des magiciens. Pharaon menace alors sa femme de la torturer et de la fouetter jusqu’à ce qu’elle revienne à la « raison » ! Mais elle ne cessait de répéter qu’une croyante est incapable de partager sa vie avec un infidèle tyran. Chassée de son palais, elle demande à Dieu de lui préserver une demeure auprès de Lui, de la protéger de Pharaon et de ses manœuvres et de la délivrer des êtres pervers. Pharaon donne alors l’ordre à ses gardes de lui poser la plus grosse et la plus lourde des pierres sur sa poitrine. Mais tout en se faisant torturer, Assia continuait de répéter qu’elle croit en Dieu de Moussa et de Haroun. La torture a perduré des jours entiers où sous un soleil de plomb, Assia supportait le châtiment corporel qu’on lui infligeait jusqu’à ce qu’elle en meurt.
Au nom d’Allah le Très Miséricordieux, le Tout Miséricordieux
Et Allah a cité en parabole pour ceux qui croient, la femme de Pharaon, quand elle dit «Seigneur, construis-moi auprès de Toi une maison dans le Paradis, et sauve-moi de Pharaon et de son œuvre; et sauve-moi des gens injustes». Sourate Attahrim, verset 11