En marge d'une table ronde sous le thème "Sommet sur le climat 28 : Quels résultats ?", le coordinateur de l'Observatoire Tunisien de l'Eau, Ala Marzouki, a affirmé dans une déclaration accordée aux médias aujourd'hui, samedi 27 janvier 2024, que les changements climatiques ont eu un impact négatif sur la situation hydrique en Tunisie.
Il a précisé que le pays a souffert de cinq années consécutives de sécheresse. Ceci a endommagé les réserves des barrages, les cultures et la richesse animale.
Marzouki a souligné qu'avec les précipitations récentes, la situation des cultures pluviales s'est améliorée. Par contre les réserves des barrages n'ont pas beaucoup progressé. Ceci implique la poursuite des mesures exceptionnelles prises pour réduire la consommation de l'eau.
Il a insisté sur la nécessité de rationaliser l'orientation des quantités disponibles pour les cultures, en tenant compte des particularités climatiques du pays pour fournir les légumes basiques au citoyen tunisien. Et il s'est exclamé sur l’exportation continue de l'eau à travers les produits agricoles consommateurs d'eau.
Marzouk a déclaré qu'il existe aujourd’hui une prise de conscience chez les citoyens de la valeur de l'eau après les périodes de sécheresse que le pays a traversée. Et il a appelé les agriculteurs à utiliser les semences locales qui ne consomment pas beaucoup d'eau, soulignant que l'État doit investir dans la culture de la valeur de l'eau en l’intégrant dans le programme de l'éducation.