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Gaza : 3 otages israéliens libérés contre 183 prisonniers palestiniens, le duo Trump-Netanyahu hors-jeu !

Un nouvel épisode de libérations a eu lieu ce samedi 8 février à Gaza. Trois otages israéliens ont été remis à la Croix-Rouge par le Hamas, après 16 mois de captivité dans l’enclave palestinienne…

Les trois hommes libérés sont Or Levy, 34 ans, Eli Sharabi, 52 ans, et Ohad Ben Ami, un Israélo-Allemand âgé de 56 ans. Le rituel est maintenant très bien rôdé : ils ont été embarqués dans des pick-up direction un podium, une cérémonie minutieusement organisée par des combattants du Hamas à Deir al-Balah, au centre de la bande de Gaza.

La Croix-Rouge internationale a ensuite pris le relais pour remettre les ex-otages aux autorités sionistes. En échange de cette libération, Israël doit sortir de prison «18 prisonniers condamnés à perpétuité, 54 condamnés à de lourdes peines et 111 arrêtés à Gaza» après l’attaque du 7 octobre 2023, a précisé le porte-parole du Club des prisonniers palestiniens.

C’est le cinquième échange depuis l’application effective de l’accord de cessez-le-feu, le 19 janvier dernier, après 15 mois de conflit. Sur les 251 personnes ramenées par les combattants palestiniens le 7-Octobre, 76 sont toujours retenues à Gaza, dont au moins 34 décédées d’après l’armée israélienne. Mortes dans les bombardements aveugles de Tsahal, il faut le préciser, sans oublier les quelque 65 000 Palestiniens tués d’après une étude de la revue médicale britannique “The Lancet”.

Les négociations indirectes entre le Hamas et l’Etat hébreu sur la deuxième étape de leur accord ont débuté mardi dernier au Qatar, l’un des trois médiateurs – avec les USA et l’Égypte –, d’après un porte-parole du mouvement palestinien. Cette deuxième phase, qui doit entrer en vigueur début mars prochain, est censée acter la libération de tous les otages et l’arrêt définitif des combats à Gaza, avec l’ultime volet dédié à la reconstruction du territoire palestinien. C’est ce qui est écrit dans les documents officiels, au grand dam du duo Netanyahu - Trump qui font tout pour délocaliser les Gazaouis.

Face au tollé mondial provoqué par cette proposition, qui n’est rien d’autre qu’un crime contre l’humanité au regard du Droit international, la Maison Blanche a reculé en arguant un déplacement temporaire des Gazaouis, avec aucun financement américain et encore moins des soldats pour occuper l’enclave palestinienne. Une manière d’enterrer en douceur ce projet surréaliste, confronté à une vive protestation des pays arabes, à commencer par les nations désignées pour accueillir les Palestiniens, l’Egypte et la Jordanie. Le Caire et Amman refusent catégoriquement et s’insurgent contre tout «nettoyage ethnique», quel qu’en soit le prétendu bien-fondé. Après cette réaction, Trump recule encore, en déclarant qu’il n’est «absolument pas pressé». Il recevra ce 11 février à Washington le roi Abdallah II de Jordanie pour évoquer très certainement ce dossier, pour tenter de sauver la face après la parole donnée à Netanyahu et à ses ministres extrémistes. On connaît déjà la réponse du roi Abdallah II. Lui comme le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi n’assumeront pas devant l’Histoire la deuxième tragédie du peuple palestinien, après celle de 1948. 

 

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