Tsahal a confirmé ce mardi 22 octobre au soir avoir tué le cousin de Hassan Nasrallah, parmi les favoris pour devenir le nouveau leader du groupe armé libanais, dans une frappe sur Beyrouth début octobre.
Il était l’un des prétendants les plus sérieux pour prendre la tête du Hezbollah. Ce mardi 22 octobre au soir, l’armée israélienne assure avoir «éliminé» Hachem Safieddine, successeur potentiel de Hassan Nasrallah à la tête du groupe libanais, dans une frappe sur Beyrouth début octobre, soit trois semaines plus tôt.
«On peut maintenant confirmer que lors d’une frappe il y a environ trois semaines, Hachem Safieddine, chef du Conseil exécutif du Hezbollah a été tué» dans la banlieue sud de Beyrouth, a affirmé Tsahal dans un communiqué. Dans cette frappe, l’armée a dit avoir tué aussi Ali Hussein Hazima, un haut responsable du HezbollahIl en plus de 25 autres membres dont Saeb Ayyache et Mahmoud Mohammad Chahine, responsables des SR pour la Syrie.
«Nous avons eu Nasrallah, son remplaçant et la plupart des hauts dirigeants du Hezbollah», a déclaré le chef d’état-major de l’armée sioniste dans un communiqué, alors qu’Hassan Nasrallah a été tué dans une frappe israélienne sur la banlieue sud de Beyrouth le 27 septembre.
Barbe grise, lunettes et turban noir des «sayyed», Hachem Safieddine, âgé d’une soixantaine d’années, ressemblait de façon frappante à son cousin Hassan Nasrallah. Il était, selon une source proche du Hezbollah, «le candidat le plus susceptible» de lui succéder à la tête du mouvement chiite financé et armé par l’Iran.
Un responsable du Hezbollah avait indiqué à l’AFP le 5 octobre que le contact avec Safieddine, avait été «perdu» depuis des frappes israéliennes près de Beyrouth la veille.
S’exprimant à la télévision après la publication de cette vidéo, le porte-parole de l’armée sioniste avait confirmé la frappe sur un «quartier général» du Hezbollah dans la banlieue sud de Beyrouth. «Nous savons que Safieddine y était», avait-il ajouté sans confirmer sa mort, jusqu’à ce mardi.