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42 ans après le massacre de Sabra et Chatila : la résistance continue pour le retour et la libération

Le 16 septembre 2024 marque le 42e anniversaire des abominables massacres de Sabra et Chatila, qui ont coûté la vie à des milliers de Palestiniens et de Libanais, dans le summum de l’alliance criminelle de l’impérialisme américain, du sionisme et des forces ultra-réactionnaires arabes. Aujourd’hui, nous nous souvenons des martyrs et leur rendons hommage, espérant que justice soit faite et que les coupables rendent des comptes, une véritable justice qui ne peut venir qu’avec la libération de la Palestine, de la mer au Jourdain.

 

Il y a quarante ans, du 16 au 18 septembre 1982, les Palestiniens du Liban – et partout en Palestine, en exil et dans la diaspora – ont été confrontés aux horreurs des massacres de Sabra et Chatila. Des milliers de réfugiés palestiniens du camp de réfugiés de Chatila et du quartier de Sabra à Beyrouth ont été massacrés par la milice fasciste libanaise Phalangiste, l’opération étant supervisée par les forces d’occupation israéliennes qui ont encerclé les camps de tous les côtés, tirant des fusées éclairantes pour éclairer le ciel nocturne pour les forces meurtrières.

Les massacres de Sabra et Chatila faisaient partie intégrante de l’invasion israélienne du Liban en 1982, qui visait à détruire les forces révolutionnaires palestiniennes et leurs alliés libanais par tous les moyens, y compris par une immense brutalité à l’égard de la population civile.

Les forces de défense palestiniennes de l’Organisation de libération de la Palestine, les combattants de la révolution palestinienne, ont été contraintes de quitter le Liban dans le cadre d’un accord dit de “cessez-le-feu” négocié par les États-Unis. Ce soi-disant “plan de paix” négocié par les États-Unis était censé protéger les réfugiés palestiniens.

Quelques jours après le retrait des défenseurs des camps, suivi de peu par l’assassinat du chef phalangiste Bechir Gemayel, les forces d’occupation israéliennes et leurs alliés phalangistes ont envahi Beyrouth et, le 15 septembre 1982, ont encerclé le camp de réfugiés de Shatila, où vivaient essentiellement des femmes, des enfants et des vieillards seuls. Les forces israéliennes ont installé des points de contrôle à chaque entrée du camp, empêchant les civils palestiniens de sortir et contrôlant tous les points d’entrée.

Ces forces d’occupation israéliennes ont accueilli, dirigé et ouvert la voie aux milices fascistes pour qu’elles pénètrent dans les camps et “éliminent les membres de l’OLP“, fournissant ainsi le soutien militaire et l’encerclement nécessaires au massacre de milliers de réfugiés palestiniens privés de leurs résistants et de leurs armes défensives.

Près de 4 000 Palestiniens et Libanais ont été massacrés, des personnes âgées aux bébés. Les chiffres exacts restent inconnus et de nombreuses victimes sont encore portées disparues aujourd’hui. La violence de l’attaque a été immense, les femmes violées, torturées et brutalisées et les enfants abattus de sang-froid. Les forces d’occupation israéliennes qui entouraient le camp ont laissé le champ libre à un nombre encore plus grand de miliciens fascistes pour entrer dans le camp, alors même qu’elles empêchaient les résidents palestiniens et libanais de fuir. Ariel Sharon, alors ministre sioniste de la guerre, a été directement informé du massacre et a supervisé l’encerclement continu des camps.

Les femmes et les enfants palestiniens ont résisté avec pour seules armes leur corps et leur souffle. Malgré leur manque de protection et la force écrasante exercée par l’armée israélienne et la milice fasciste qui les encerclaient, la résistance du peuple palestinien à l’intérieur de Sabra et Chatila a sauvé des centaines de vies civiles.

Malgré le temps qui passe, les appels des victimes et du peuple palestinien restent clairs : une demande de justice, et, surtout, la mise en œuvre du droit au retour en Palestine et la libération de la Palestine de la mer au Jourdain.

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