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La chute du satellite ERS-2 sur Terre : les déclarations se contredisent !

L’entrée dans l’atmosphère terrestre du satellite européen d’observation de la Terre, ERS-2, lancé par l’agence spatiale européenne (ESA) en 1995 et qui n’est plus en service depuis plus de 11 ans, accapare l’intérêt des peuples de la planète terre.

Les informations sur sa chute se multiplient et ne se ressemblent pas... Certains confirment sa chute, d’autres l’infirment. Les uns parlent d’un point de chute, les autres d’un second point et entre les uns et les autres nous restons aux aguets, les yeux fixés au ciel... 

L’Océan Pacifique ?

Selon les premières informations publiées par l’Association tunisienne spatiale TUNSA (Tunisian Space Association), des débris seraient déjà tombés dans l’Océan Pacifique entre l’île de Hawaï et l’Alaska. La même source relate que ces débris seraient entrés dans l’atmosphère à 18h17, heure locale de la Tunisie et qu’aucune perte humaine ou matérielle n’a été enregistrée.  

Il est à noter toutefois qu’on ne parle que de débris. Et à supposer que l’information publiée par TUNSA est vraie, nous ne savons pas encore si tous les débris sont déjà tombés en mer. 

Toutefois, du côté de l’ESA, on confirme certes que la rentrée du satellite ERS-2 a bien eu lieu en fin d’après-midi avec une marge d'incertitude. Mais le point d'impact se situerait en pleine mer, au large de la Norvège et non pas au point évoqué par la TUNSA !

"Nous n'avons reçu aucune nouvelle observation d'ERS-2", a déclaré, un peu plus tôt dans la journée l'ESA dans un message posté sur le réseau social X. "Cela peut signifier que le satellite est déjà rentré dans l'atmosphère, mais nous attendons des informations de nos partenaires avant de pouvoir le confirmer", précise l'agence spatiale. 

L’ESA avait déjà noté que la probabilité qu’un de ces débris frappe une personne au sol est inférieure à un pour cent milliards. "On estime que le plus gros fragment du satellite pouvant rejoindre le sol fait 52 kilos", avait déclaré, la semaine dernière, un responsable de l'ESA, lors d'une conférence de presse. En moyenne, un objet de masse similaire à ERS-2 termine ses jours dans l'atmosphère une fois toutes les une ou deux semaines, peut-on lire sur le site de l'Agence spatiale européenne. 

Pas rassurant franchement ! Parce que si ces 52 kilos nous viennent de l’espace, leur poids à l'heure de l’impact comprendrait une multitude de zéros à droite ! Les déchets de satellites usagés, pièces de fusées et les débris de collisions se sont accumulés depuis le début de l'ère spatiale. Un problème qui s'est accéléré au cours des dernières décennies. C’est un prix trop lourd à payer pour les humains qui ne se sont pas contentés de polluer l’environnement terrestre mais se sont adonnés à la pollution de l’Espace ! Et il est normal que cela nous éclate un jour en pleine figure ! 

Abir CHEMLI

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