Du livre éponyme, « Le Comte de Monte –Cristo » a surgit, faisant courir les cinéphiles aux salles de cinéma et les lecteurs vers les librairies pour redécouvrir ce chef d'œuvre d'Alexandre Dumas. Le film sera projeté ce soir, le 29 juillet, à 19h00, au Cinémadart-Carthage.
Ce n’est ni la première adaptation ni encore la dernière. Ecrit avec la collaboration d'Auguste Maquet et dont la publication commence pendant l’été 1844, « Le Comte de Monte-Cristo » a toujours séduit les réalisateurs. Nombreuses sont ainsi les adaptations cinématographiques comme théâtrales. Pour le cinéma, les spécialistes énumèrent une trentaine de transpositions, parmi lesquelles nous citons la toute première adaptation qui remonte à 1908. Il s'agit du film américain de Francis Boggs intitulé « The Count of Monte Cristo » avec Hobart Bosworth dans le rôle-titre et le film franco-italien, réalisé par Robert Vernay et sorti sur les écrans en 1954.
Le nouveau film porte la double signature de Matthieu Delaporte et Alexandre de la Patellière. Film haut de gamme qui n’a pas seulement redonné couleurs aux salles obscures mais aussi de l’espoir aux librairies puisque le film a bien boosté les ventes de cette œuvre de Dumas. Chiffres à l'appui. Selon le syndicat français des libraires, les exemplaires du « Comte de Monte-Cristo » ont déjà vu leurs ventes multipliées par quatre entre juin et juillet 2024 par rapport à l’année dernière.
Cartonnant au box-office, le film a franchi la barre de 4 millions d'entrées dans les salles françaises.
Pour ceux qui ne connaissent pas ce roman, qui avec « Les trois mousquetaires » constituent les œuvres les plus connues de Dumas, le roman raconte l'histoire d'un jeune marin, victime d'un complot qui libéré, après de longues années de captivité, et après avoir trouvé un trésor décide de se venger de ceux qui l'ont trahi. L’histoire commence au début du règne de Louis XVIII, le 24 février 1815, alors que Napoléon se prépare à quitter l'île d'Elbe pour les Cent Jours, Edmond Dantès, jeune marin de dix-neuf ans, second du navire « Le Pharaon », débarque à Marseille pour s’y marier le lendemain avec la belle Catalane Mercédès.
Trahi par des « amis » jaloux, il est dénoncé comme conspirateur bonapartiste et enfermé dans une geôle du château d’If, au large de Marseille. Après quatorze années, d'abord réduit à la solitude et au désespoir puis régénéré et instruit en secret par un compagnon de captivité qui lui donne une carte avec l’emplacement d'un trésor, l'abbé Faria, il réussit à s'évader et prend possession du trésor caché dans l'île de Montecristo. Rendu riche et puissant, Dantès se fait passer pour divers personnages, dont le comte de Monte-Cristo. Il entreprend de garantir le bonheur et la liberté aux rares qui lui sont restés fidèles et de se venger méthodiquement de ceux qui l’ont accusé à tort et fait emprisonner.
Dans ce film de vengeance, c’est le jeune comédien et réalisateur français Pierre Niney qui incarne Edmond Dantès, ce jeune marin devenu le Comte de Monte Cristo. Excellant dans ce rôle, Pierre Niney a contribué bel et bien au grand succès de ce film à l’esthétique captivante.
Considéré comme le film événement de l'été en France, « Le Comte de Monte-Cristo » mérite le détour. Au Cinémadart-Carthage, ce soir, à 19h00.
Imen Abderrahmani