Dans une ambiance de fête, devant le majestueux Théâtre Municipal de la ville, les Majorettes de Sousse ont donné, hier, le coup d’envoi de la 14ème édition du FIFEJ de Sousse, en présence d’un public nombreux, d’officiels et d’invités de marque, de journalistes et d’hommes de lettres et des arts.
A l’intérieur de l’hémicycle, et sur l’écran de la salle, l’affiche du festival et des différents partenaires ont été projetés sur fond de chants engagés, suivis d’un compte-à-rebours qui donna le signal à cette ouverture.
Après l’hymne national, la parole a été au président du festival, Aymen Jelili, qui a remercié tous ceux qui ont aidé à la renaissance du FIFEJ, après une éclipse de cinq ans, promettant, avec l’aide et la contribution de tous, y compris le large public, à redonner à cet important rendez-vous cinématographique la place qui lui revient de par son passé et son apport à la promotion de l’acte cinématographique sous tous ses aspects.
Président de l’Association du FIFEJ, Hassen Alilech a rappelé dans son intervention a rappelé l’historique de ce festival né en 1991 et les grands noms du cinéma qui sont passés par cette manifestation. Il a tenu également à préciser que son association a poursuivi ses activités dans le domaine du 7ème Art, même durant la trêve du festival, particulièrement dans les institutions éducatives, et ce, dans le cadre du programme de formation continue par l’image, en organisant des ateliers à l’intention des élèves, en collaboration avec le ministère de l’Education entre autres.
La cérémonie d’ouverture a été marquée par des hommages rendus aux fondateurs de ce festival, à l’instar de Abdelaziz Belaïd, Hichem Ben Saïd, Mohamed Khalfallah, Ezzedine Knani, Anouar El Feni et Fethi Ben Sassi.
Un hommage- posthume à Feu Néjib Ayed, l’une des personnalités les plus remarquables dans le secteur du cinéma, ayant, par ailleurs, présidé Le FIFEJ auparavant a été rythmé cette première soirée du festival.
Les animateurs des ateliers programmés pour cette édition, Tahar Ben Ghedhifa pour « L’école du cinéma » et Souad Ben Slimane pour « L’audiovisuel » ont pris la parole donnant un aperçu sur leurs activités et les parties concernées, jeunes et moins jeunes, participant à ces ateliers.
Les membres des deux jurys, celui de la compétition officielle et celui de la compétition des films jeunes, ont été de la fête, présentant les principaux axes et les orientations de cette manifestation.
La cérémonie s’est clôturée en beauté, avec « Matula », un long-métrage documentaire du réalisateur tunisien Abdallah Yahia, présent à cette cérémonie.