Avec comme slogan « Une novella dans vos bagages », la maison d’édition tunisienne Elyzad vient d’annoncer la nouvelle publication. Il s’agit de « La lecture » de Ivan Vladislavic dont la traduction de l’anglais en français a été assuré par Goerges Lory.
Figure emblématique de la scène littéraire sud-africaine : « polyvalent dans son style, novateur dans la forme dont le travail s’ancre fermement dans la vie urbaine contemporaine » selon les expressions de J.M. Coetzee, romancier et professeur en littérature australien, d’origine sud-africaine, et d’expression anglaise, prix Nobel de littérature 2003.
Ivan Vladislavić est né à Pretoria en 1957. Il écrit en anglais et vit à Johannesburg où il enseigne à l’université de Witwatersrand. Il est l’auteur de nombreux romans et essais récompensés de plusieurs prix littéraires en Afrique du Sud, en Angleterre et aux États-Unis où il a reçu le prestigieux Prix Windham-Campbell pour la fiction à l’université de Yale. Son œuvre est traduite dans une dizaine de pays.
L’histoire ? Lors d’une soirée littéraire en Allemagne, une jeune Ougandaise lit en acholi un extrait de son histoire. Enlevée par l’Armée du Seigneur, Myriam a survécu à un esclavage cruel. Le public cultivé s’efforce d'être à la hauteur de son récit, mais l’ennui guette : comment être ému par des mots qu’on ne comprend pas ? Quand le traducteur doit à son tour prendre la parole, c’est à ses risques et périls, lit-on dans le communiqué de presse de cette maison d’édition tunisienne francophone Elyzad qui a annoncé également que le nouveau roman de l’écrivain palestinien Karim Kattan « L’Eden à l’aube » sera prêt pour la rentrée.