Elle nous vient directement du Liban, avec un répertoire arabe truffé de compositions exceptionnelles, des reprises, au charme unique. Ranine Chaar s’est emparée de la scène de l’amphithéâtre de Hammamet. Bien accompagnée par l’orchestre de Mohamed Lassoued, l’artiste qui se produit pour la première fois en Tunisie a su convaincre et enchanter le public.Tout en maniant différents répertoires le libanais et l’égyptien, elle a conquis ses auditeurs et fans arabes. Les chansons de Fayrouz, Melhem Baraket, Najet Essaghira ont retenti. Des reprises qui électrisent et qui ravivent les passionnés présents, adorateurs du dialecte libanais. « Mon attachement au public tunisien est exceptionnel », déclare sur scène l’artiste. « Nous avons une histoire et une civilisation commune » a-t-elle ajouté, poursuivant son interprétation de « Kifak Enta », « Taa Nensa », « Oyoun El-Alb », des chansons qui ont marqué le répertoire musical arabe et que Ranin Chaar a excellé dans leur interprétation. Moment émouvant de la soirée, son père Abdul Karim Chaar, artiste de renommée dans le monde arabe, fait son apparition sur scène. Grande inspiration pour Ranine Chaar, il fut et reste une référence et un exemple pour elle. « Hob W Madha », son propre titre a été joué pour la première fois sur scène, en exclusivité pour le FIH. Il est déjà 23h30, le père prend le micro et rejoint sa fille sur scène. La 2ème surprise de taille, l’artiste tunisien Mohamed Jebali a rejoint l’idole de la soirée pour un duo improvisé peu de temps avant la clôture du spectacle.