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Jaou Tunis 2024 : La migration clandestine au-delà des clichés

Créé depuis 2013 par la Fondation Kamel Lazaar (Tunisie), "Jaou Tunis 2024", festival d’art contemporain, vient de lancer pour sa prochaine édition prévue du 10 au 26 octobre 2024, "Jaou Lab", nouvelle section destinée exclusivement aux étudiants. 

 

Biennale artistique, "Jaou Tunis" a focalisé, lors de sa précédente édition, celle de 2022, sur l’art de l’image, de la photo et de l’image en mouvement. Pour la nouvelle édition, la manifestation propose "Jaou Lab", un programme d’activités qui vise à renforcer la capacité des étudiants et des étudiantes pour une meilleure inclusion professionnelle.

Les étudiants auront ainsi la possibilité de participer à des ateliers pratiques en : curation, techniques photographiques, montage de projets photographiques,

productions d’expositions, etc., proposer leurs œuvres photographiques dans le cadre d’un appel à propositions, exposer leurs œuvres lors d’une exposition qui fera partie du programme de la Biennale « Jaou » en octobre 2024 et également prendre part aux activités de la Biennale pendant 4 jours à Tunis (symposium, concerts, vernissages, rencontres professionnelles), explique le site de cette manifestation qui souligne que cet appel à participation à "Jaou Lab" est destiné aux étudiants des établissements universitaires qui offrent une formation en photographie et l'objectif de cet appel est promouvoir la création en photographie et en image dans le milieu estudiantin.

Dernier délai pour candidater est le 15 avril 2024.

Par et pour les jeunes…

La thématique de cette nouvelle exposition de "Jaou Lab" est la migration clandestine. "Un sujet complexe et sensible qui soulève de nombreuses questions et fait référence à une forme de mobilité illégale de personnes à travers les frontières ou par la mer. 

Elle devient un thème d’actualité auquel personne ne peut rester indifférent et qui interpelle diverses familles dans un grand nombre de pays du tiers-monde. Elle touche le continent africain depuis des décennies, essentiellement la Tunisie qui, par sa situation géographique, constitue pour les jeunes tunisiens, arabes et subsahariens un pont de passage entre les deux rives de la méditerranée. Les flux migratoires sont souvent motivés par divers facteurs politiques, sociaux, humanitaires et culturels défavorables (tels que la recherche de meilleures opportunités de travail, d’étude et de vie, la fuite de conflits…). En effet, ce phénomène devient un projet de vie pour une jeunesse issue de divers milieux sociaux qui cherche par tous les moyens à quitter illégalement leur pays de résidence" lit-on dans l'argumentaire de l'exposition qui met l'accent la croissance des flux migratoires vers l'Europe malgré les mesures adoptées par l’Etat tunisien pour lutter contre la migration irrégulière.

Alors pour sensibiliser les jeunes participants à cet appel aux dangers d'"El harga" et toucher d'autres jeunes, ce projet d'exposition a été lancé, incitant les étudiants à expérimenter de nouvelles formes d’expressions et à raconter un sujet brulant à travers l’objectif de leurs caméras et Smartphones en posant une réflexion profonde et un regard artistique (par l’instant capturé, le cadrage, l’image, la lumière, la vitesse…) sur ce phénomène à partir d’une grande variété d’approches: psychologiques, socioculturelles, philosophiques, politiques, humanitaires...en transmettant et en faisant revivre des émotions, des chagrins, des drames humains, des tragédies, des colères, des départs, des absences, des disparitions inexpliquées, des retrouvailles, des souffrances, des messages...

Tous les détails sur le processus de participation et de sélection sont disponibles sur le site: https://www.kamellazaarfoundation.org/7th-jaou-festival

"Jaou Lab" se clôturera par la remise du prix de la Meilleure œuvre photographique. Le résultat sera annoncé lors de la clôture de la Biennale. 

 

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