En ces temps difficiles, dans ces moments douloureux, face au génocide des Palestiniens et l’impuissance et l’inhumanité de ces « grandes démocraties », la poésie reste l’une des voix à prendre non seulement pour se consoler mais aussi pour raconter les petits et simples rêves des Palestiniens et pour crier haut et fort non à l’occupation, non au nettoyage ethnique, non à la falsification de l’histoire.
« Nous aimons la poésie : la Palestine et ses poètes » tel est l’intitulé d’une rencontre poétique qu’accueillera la librairie Fahrenheit 451 à Carthage, le 10 février 2024, à partir de 17h00. Entre blessure et rêve, entre ciel et terre, la poésie palestinienne nous transporta lors de cet après-midi, à la découverte ou la redécouverte des poètes d’hier et d’aujourd’hui, de quelques textes de quatre générations de poètes qui ont fait entendre la voix des Palestiniens en dehors des frontières. Des poètes qui ont réussi à raconter l’occupation et l’exil comme Fadwa Touqan (1917-2003), Rashid Hussein (1936-1980), Mahmoud Darwich (1941-2008), Muhammad al-Qaysi (1944-2003), Walid Khaznadar (1950-), Zuhayr Abu Shayeb (1958-) etc.
Orchestrée par la Compagnie des Vives Voix, la rencontre de ce samedi sera une plongée dans une scène poétique palestinienne foisonnante de talents à travers les voix de Moncef Ghachem, Michelle Bouffetier, Raouf Medelgi, Martine Gafsi, Haithem Haouel, Amine Maatouk et Maha Arfaoui. Des poèmes en français mais aussi en arabe sont au programme.
I.A.