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Février 2023, le mois des arrestations en chaîne

 

L’évènement qui a marqué le mois de février 2023, c’était le déclenchement d’une série d’arrestation à l’encontre de moult personnalités publiques

  • Depuis février 2023, on ne cesse de recenser les arrestations des personnalités politiques et autres figures publiques. Accusé, entre autre, d’atteinte à la sécurité de l’État, d’accointance avec des puissances étrangères ou d’intention de modifier la nature du régime, plusieurs personnalités publiques se sont retrouvées derrière les barreaux. Au lendemain du second tour des élections législatives, le ton et les couleurs de l’année ont été annoncés avec l’arrestation de Anis Kaabi, secrétaire général du syndicat des autoroutes. Le chef de l’État a laissé entendre que le temps de l’impunité est désormais révolu. « Si le droit syndical est garanti par la Constitution, ceci ne peut en aucun cas servir de couverture politique », a-t-il commenté en marge de l’arrestation précitée. Et ce, au grand dam des opposants tunisiens, mais pour le plus grand bonheur des citoyens exaspérés par un régime postrévolutionnaire qualifié de corrompu et d’injuste.

·      Le début du mois de février a été marqué par l’arrestation de divers opposants politiques, tous accusés de « complot contre l’État ». Le bal a été ouvert le 13 février avec l’arrestation de Noureddine Bhiri, ancien ministre de la Justice appartenant à Ennahdha et de Kamel Eltaïef, figure emblématique du régime de Ben Ali, qu’on a cru jusque-là intouchable ! « L’accalmie » ne dure que quelques jours pour reprendre de plus belle le 22 février. Une autre vague d’arrestations pour les mêmes motifs a eu lieu. Celle-ci a concerné plusieurs membres du Front de Salut national dont Issam Chebbi et Chaïma Issa. Sont notamment interpellés, le directeur de la radio Mosaïque FM Noureddine Boutar, Jawher Ben Mbarek, leader dudit mouvement « citoyens contre le coup d’Etat » et diverses personnalités liées au parti islamiste Ennahdha. Le président Kaïs Saïed indique que les personnes interpellées sont impliquées « dans un complot contre la sûreté intérieure et extérieure de l’État », les accusat notamment de vouloir « envenimer la situation sociale » en provoquant des « hausses de prix » et des « pénuries ».

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