La galerie A. Gorgi accueillera à partir du 8 février une nouvelle exposition qui ne manque ni de fraîcheur ni encore d’originalité. « Absence habitée » ainsi s’intitule ce nouveau rendez-vous dont le vernissage est prévu le 8 février à 18h00. L’exposition qui se poursuivra jusqu’à la fin de ce mois offre à voir une approche artistique très particulière.
Dans un monde vidé de toute présence humaine, les animaux s’approprient les vestiges de la civilisation, réinventant leur propre équilibre. À travers des œuvres où matières récupérées et couleurs vibrantes se rencontrent, Aya Ben Amor compose des récits où l’instinct et la mémoire se croisent. Son travail, entre figuration et abstraction, évoque un monde en métamorphose, à la frontière du réel et de l’imaginaire.
Jeune et talentueuse artiste, Aya Ben Amor dont le talent et la formation académique vont de pair, puise ses inspirations librement des contes de Jean de La Fontaine et de Candide ou l’Optimisme de Voltaire. Elle propose une critique plurivoque de l’écosystème contemporain en mettant l’accent sur les faunes qui jouent de leur part un rôle prépondérant dans ces pratiques.
Elle utilise des supports qui servent également à caractériser l’état de l’animal en question, ainsi, des moments de sérénité et de cabriole sont représentés.
On trouve des nombreux médiums avec lesquels elle travaille ; de la peinture et du transfert à la gravure et l’installation aux vidéos pour déployer de nouveaux points de vue par rapport aux éléments qui évoquent une réflexion très lucide à notre société.
Elle a à son actif de nombreuses participations dans des expositions collectives en Tunisie et à l’étranger.