La 3ème soirée du Festival international de Hammamet, celle d’hier, 07 juillet 2024, a été placée sous le signe de la jeunesse et de la créativité avec à l’affiche deux jeunes et talentueux groupes qui se sont démarqués : Ÿuma et les Arjoun qui ont bel et bien réussi à relever le défi.
La première partie de la soirée a vu défiler Sabrine Jenhani et Ramy Zoghlami alias Ÿuma. Un groupe qui a réussi ces dernières années à s’imposer avec un répertoire musical riche e diversifié, rythmé toujours de nouveautés. Dix ans déjà depuis la création de ce groupe, les voilà sur la scène du festival international de Hammamet, chantant cette union artistique et partageant avec leurs fans, dix ans de créativité.
Lors de cette soirée qui se veut exceptionnelle pour Ÿuma et qui coïncide avec la célébration du 10ème anniversaire de cette rencontre et cette fusion pour l’art et dans l’art,
Ÿuma a présenté « Kassaman » (qu’on peut traduire par « Je vous le jure »), une chanson inédite, jouée pour la 2ème fois. Entourés par Aziz Ben Aissa, Amine Jelassi et Amir Haddaoui, le duo s’est agrandi. « Nous nous ouvrons sur des artistes qui partagent avec nous nous la même vision artistique, la même sensibilité. D’autres talents avec qui nous sommes compatibles, avec qui nous avons une affinité musicale ».
« Liya Snin », « Denya Dour », « Fartatou », « Wahna Kbar », les titres se sont enchaînés lors de cette première partie de la soirée.
Les ythmes envoûtants qui montent en crescendo, accompagnés de la voix féminine suave et distinguée de Noor Arjoun, avec Selim Arjoun, au piano et leurs acolytes sur scène Marwen Soltana à la basse et Youssef Soltana, à la guitare, les Arjoun ont réussi dès le début de leur performance à séduire l’assistance, à enthousiasmer le public.
Chantant l’espoir, la bonne humeur, l’amour, le patriotisme, les Arjoun racontent à travers leurs textes, en langue arabe comme en dialecte tunisien, les attentes, les déceptions et les soucis des jeunes tunisiens. La surprise de la soirée a été avec la performance du musicien Hedi Fahem, et une douce pensée au talentueux et multidisciplinaire artiste tunisien Yasser Jradi et sa célèbre chanson « Nerjaalek Dima Dima » (Je reviens toujours pour toi). Une chanson qui a fait vibrer l’amphithéâtre de Hammamet. Cette performance exceptionnelle a été suivie d’une autre performance avec la montée d’un « guest » exceptionnel du rappeur et parolier « Dhalma », de son vrai nom Hamza Trabelsi, qui a partagé avec le public quelques-uns de ses titres « Trab », « Atyef », « Helma »… apportant plus de fraîcheur et du rythme à la soirée.