Dans le cadre de l’exposition « Ce que la Palestine apporte au monde » (24 mai-28 juin 2024), l’Institut français de Tunisie (IFT) propose la pièce théâtrale « Taha, le monde ne voulait pas de moi », jouée en français par Sylvain Machac et ce à partir de 19h00, à l’Auditorium de l’Institut français de Tunisie (IFT).
Le monologue Taha, écrit en arabe par l’acteur et dramaturge palestinien Amer Hlehel, s’inspire de la vie du poète et conteur palestinien autodidacte Taha Muhammad Ali, né en 1931 et décédé en 2011, qui a reconstruit sa Palestine avec les mots.
Porté sur scène en arabe pour la première fois en mai 2014 à Haïfa, Taha est aujourd’hui joué en français par Sylvain Machac.
Pour ce soir comme pour toutes les représentations de cette création, le public sera face à un homme seul. Un poète dont l’urgence est de raconter pour tenir, pour survivre. Monologue puissant, Taha raconte son parcours, à la fois singulier et si universel : celui d’un homme qui a dû quitter son pays, qui a éprouvé la perte, et qui pourtant tient debout. Sans haine, il raconte l’histoire d’une résilience, celle d’un jeune Palestinien brisé qui se relève grâce à la littérature et qui parvient à étouffer son désir de vengeance dans la beauté de la poésie. Cette pièce s’interroge sur le fait d’être étranger dans son pays, sur l’exil, le départ, l’abandon et la résilience, mais surtout sur cette force agissante qu’est l’espoir, lit-on sur le synopsis de cette œuvre qui revisite la mémoire Taha Muhammad Ali et qui rend hommage à tous les artistes palestiniens qui ont été forcés pour quitter leur Palestine et qui ont brillé ailleurs, contribuant à l’enrichissement de la scène culturelle et artistique arabe et internationale.
Il est à noter que ce même spectacle sera aussi présenté à l’Institut français de Sousse, le vendredi 7 juin 2024, à 19h.