Finaliste surprise de la Ligue des champions, Dortmund est la dernière raison de croire qu'un miracle reste possible en 2024 en C1 dans une compétition privatisée par les mêmes clubs depuis deux décennies. Mais face au Borussia, le Real, référence absolue, n'aime pas les doux rêveurs et tout indique que son froid réalisme les laissera sur le carreau.
Toutefois, le Borussia Dortmund n'est pas vraiment ce qu'on peut appeler un Petit Poucet. 350 millions de budget, voilà qui vous pose une ambition. A titre de comparaison, hormis le PSG, bien sûr, personne ne rivalise en Ligue 1. Mais à l'échelle de la Ligue des champions, de son histoire et de son palmarès, Dortmund reste un petit outsider qui n'aurait jamais dû se retrouver en si bonne compagnie à Wembley ce samedi. Contrairement à son adversaire du soir, le Borussia n'est pas programmé pour gagner la Ligue des champions. Alors que la C1 entrera dès septembre prochain dans une nouvelle ère, elle s'offre une dernière virée romantique.
"On joue contre une équipe qui est bâtie pour gagner la Ligue des champions, dont la mission est de gagner la Ligue des champions. Quand on a une mission à remplir, on peut la manquer. Nous, on a un rêve. C'est la différence entre un rêve et une mission", résumé Edin Terzic, le coach allemand. Terzic, ancien joueur amateur et fanatique du Borussia qu'il a soutenu dans les tribunes de Wembley en 2013 pour la dernière finale des siens, symbolise lui-même cette singularité face au professionnel de la C1, Carlo Ancelotti, vainqueur de l'épreuve deux fois comme joueur et quatre comme entraîneur. Au tour précédent, Dortmund a déjà botté les fesses d'un club, a priori, mieux armé que lui pour aller au bout, le PSG. Cette fois, il s'attaque à la référence absolue. Mais peut-on encore rêver en finale de la Ligue des champions ?
Face au Real Madrid : Dortmund, le dernier bastion des rêveurs
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