Jürgen Klopp, manager de Liverpool, ne regrette pas d’avoir fait souffler plusieurs cadres au coup d’envoi du match face à l’Atalanta qui s’est soldé par une lourde défaite à domicile (0-3) en quart de finale aller de la Ligue Europa.
Le rêve des supporteurs de voir Liverpool remporter la Ligue Europa pour le dernier match de Jürgen Klopp a pris un sérieux coup dans l’aile, jeudi. Les Reds se sont lourdement inclinés à domicile face à l’Atalanta Bergame (0-3), jeudi en quart de finale de la Ligue Europa, compétition jamais remporté par l’entraîneur allemand (défaite en finale en 2016). A l’issue de la rencontre, Klopp accusait un peu le coup face à la performance de son équipe, méconnaissable.
"C'était un très mauvais match, oh mon Dieu", a-t-il lancé. "Nous avons très bien commencé et nous n'avons pas continué. Avant même qu’ils marquent, nous avons juste un peu perdu le fil. Nous étions partout et nulle part. Le milieu de terrain était réparti comme ça, à droite et à gauche. Je ne l'ai pas reconnu du tout, c'était vraiment assez étrange."
Le 26 janvier dernier, Klopp a annoncé qu’il quitterait le club à l’issue de la saison neuf ans après son arrivée. Beaucoup de supporteurs espéraient donc un départ en apothéose en finale de la Ligue Europa, le 22 mai prochain à Dublin. Mais face au calendrier très chargé de Liverpool, également en course pour le titre en Premier League (deuxième avec le même nombre de points qu’Arsenal, leader), le technicien avait fait souffler plusieurs cadres face à Bergame. Il avait ainsi fait six changements dans son onze de départ. Les entrées de Mohamed Salah, Dominik Szoboszlai et Andy Robertson à la mi-temps puis celles de Luis Diaz (60e) et Diogo Jota (76e) n’ont rien changé. Malgré la claque, Klopp défend ses choix : "Je comprends la question à 100 pour cent, si nous perdons un match, c'est comme ça: c’est à cause des changements", a-t-il déclaré. "Mais l’une des raisons pour lesquelles je referais exactement la même chose est que si nous voulons être bons pour le reste de la saison, nous devons faire des changements."