Celui qui a remporté le titre africain avec les Fennecs en 2019 n’est plus en odeur de sainteté avec les siens. Il est même devenu, aujourd’hui, indésirable.
Plus que jamais désireuses de se débarrasser de Djamel Belmadi, les autorités algériennes ont adressé mercredi un message lourd de sens au sélectionneur déchu.
Trois semaines après l’échec cuisant de l’Algérie à la CAN 2023, c’est au tour de l’État de se manifester puisqu’il vient d’envoyer un message fort à Djamel Belmadi.
Sur les réseaux sociaux, une vidéo de la direction générale de Mobilis, dans la zone industrielle de Bab Ezzouar, à Alger, est devenue virale.
On y voit une grande toile publicitaire à l’effigie du sélectionneur, en poste depuis 2018, en train d’être retirée de la façade du bâtiment. Bénéficiaire d’un lucratif contrat avec l’opérateur téléphonique depuis son arrivée sur le banc, le coach champion d’Afrique 2019 se voit là signifier que le robinet va être coupé.
Et cela malgré le «contrat moral» passé avec le pays. Du côté de la Fédération algérienne de football, l’ére Belmadi est bel et bien terminée.
L’instance, dirigée depuis le mois de septembre 2023 par Walid Sadi, est bien décidée à ne faire aucun cadeau au sélectionneur déchu et à trouver sans tarder son successeur.
Des noms sont déjà sur la short-list de la FAF dont ceux des deux techniciens portugais Carlos Queiroz, libre depuis son départ du Qatar fin 2023, et José Peseiro, tout récent finaliste de la CAN 2023 à la tête du Nigeria.
K.Z