Après avoir flirté avec les titres de grand chelem et notamment lors du dernier tournoi de Wimbledon, notre championne Ons Jabeur ne fait que collectionner les déconvenues se permettant même de céder devant des tenniswomen de seconde zone alors qu'elle occupe la sixième place du classement mondial.
Les raisons sont bien évidentes : elle ne rate aucun tournoi quitte à participer chaque semaine traversant les quatre coins du monde, avec toute la fatigue physique et mentale qui s'en suit. Dernièrement, à Abu Dhabi et hier à Doha, elle a joué amoindrie physiquement et les larmes qui coulaient sur ses joues illustraient bien ses souffrances.
Au lieu de déclarer forfait quand elle n'est pas prête et se contenter de récupérer des bobos musculaires, elle continue à répondre à toutes les invitations notamment celles émanant des pays du Golf qui l'ont plébiscitée dernièrement meilleure sportive arabe 2023. Il est clair donc qu'une mauvaise gestion de carrière est en train de ternir l'image de notre ministre du bonheur.
Et si elle compte bien remporter la prochaine édition de Wimbledon, elle a intérêt à bien choisir les tournois et surtout à s'accorder un repos nécessaire pour recharger ses accus et repartir sur des bases solides pour espérer aborder dans les meilleures conditions possibles les prochains rendez-vous sinon elle risque de poursuivra sa descente au classement, elle qui a occupé, il n'y a pas longtemps la seconde place et qui rivalisait avec les Swiatek, Sabalenka et Rybakina, entre autres.
Jamel Belhassen