Le comité directeur de la Croix-Rouge tunisienne a tenu une conférence de presse ce samedi 1er juin, au cours de laquelle le président de la CRT, Abdelatif Chabou, a fermement condamné la propagation de rumeurs via une chaîne illégale, qualifiant les vidéos diffusées de manipulées et les déclarations de mensongères.
Chabou a souligné que l'organisation évite généralement de répondre aux rumeurs, mais il a qualifié la diffusion actuelle de "campagne dangereuse" qui a terni la réputation de l'organisation et a même causé des agressions physiques contre des volontaires. De plus, Thouraya Gragbou, porte-parole officielle de l'organisation, a été agressée à l'arme blanche et électrocutée, tandis que le siège central de la Croix-Rouge a été attaqué.
Le président de la Croix-Rouge tunisienne a confirmé que le but de cette campagne est de saper la légitimité du comité directeur élu, dont les membres ont récemment réaffirmé leur confiance lors d'une assemblée générale.
5 personnes derrière les fausses accusations !
Thouraya Gragbou a déclaré que les responsables de la campagne, au nombre de cinq, dont l'un a démissionné de l'organisation depuis 2015, sont ciblés. Elle a précisé qu'une décision judiciaire a été rendue contre l'un d'entre eux, avec un mandat d'arrêt émis à son encontre, et qu'une autre personne a été convoquée pour enquête.
L'organisation a présenté lors de la conférence de presse plusieurs documents attestant des condamnations antérieures des personnes impliquées dans la diffusion récente de fausses informations accusant l'organisation de détournement de fonds destinés à Gaza. Gragbou estime que le timing de cette campagne est calculé, surtout alors que l'organisation prépare l'envoi d'un navire chargé de dons vers la Palestine.