Le parquet du tribunal de première instance de Tunis avait ordonné aux agents de l'Unité nationale de recherche sur les crimes financiers complexes de placer le directeur général d'une administration fiscale et deux autres cadres du ministère en garde à vue.
L’affaire porte sur une enquête sur des soupçons de corruption financière et administrative, d'exploitation par un fonctionnaire de sa fonction dans le but de tirer un avantage, pour lui-même ou pour autrui et de blanchiment d’argent.
Dans ce cadre, le premier juge d'instruction au pôle judiciaire financier a émis des mandats de dépôt à l'encontre des trois responsables.