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Le projet VENUS est lancé à Djebel Semmama : Vers une gestion durable des terres marginales et une valorisation des écosystèmes fragiles

Il y a une semaine, précisément, le 20 février 2025, le projet VENUS a été lancé à Semmama, sur la Ragouba du centre culturel du Djebel, en présence de nombreux chercheurs et experts tunisiens. Cet événement scientifique a mis en lumière des approches novatrices pour la gestion des terres marginales et la préservation des écosystèmes fragiles, tout en soulignant l’importance du reboisement dans les zones dégradées par les incendies.

Lors de la cérémonie d'ouverture, Zouheir Nasr, directeur général de l’Institut National de Recherches en Génie Rural, Eaux et Forêts (INRGREF), a souligné l’importance de ce projet pour la régénération des sols et la lutte contre la désertification.

Le Coordonnateur National du projet VENUS, Taoufik Hermassi a présenté les objectifs du projet, notamment la valorisation des NUS (Neglected and Underutilized Species), une approche clé pour restaurer la santé des sols et favoriser des pratiques agricoles durables.

Les chercheurs ont partagé leurs travaux à travers plusieurs interventions scientifiques captivantes, parmi lesquelles, nous citons les interventions de Idriss Mabrouki (CRDA de Kasserine), qui a présenté le cactus comme une filière prometteuse pour les terres de Kasserine, en soulignant les défis et les opportunités,  Samir Yaakoubi, membre du projet VENUS, qui a expliqué la mise en place de parcelles expérimentales NUS et l’évaluation des bonnes pratiques de gestion des sols, un pilier pour garantir la durabilité des écosystèmes locaux, Taoufik Hermassi qui, à cette occasion, a exposé les résultats concernant l’évolutivité des systèmes de production NUS et leur contribution aux objectifs de développement durable et Boubaker Raddaoui, du projet PAMPAT, qui a mis en avant les synergies entre connaissances et technologies pour des agroécosystèmes plus durables et productifs.

Des présentations sur les problématiques phytosanitaires du cactus, telles que la lutte biologique contre la Cochenille, ont également eu lieu, avec l’intervention de Naima Mahfoudhi, de la Direction Générale de la protection et du contrôle de la qualité des produits agricoles et Fathia Jarray, chercheur post-doctoral, qui a partagé une analyse spatio-temporelle de l’évolution du cactus dans la zone d’intervention du projet.

L’un des grands enjeux soulignés par les intervenants, notamment Mohamed Lassad Kotti (INRGREF), a été l’importance de la valorisation des terres marginales, particulièrement en ce qui concerne le reboisement des montagnes incendiées. Le cactus, en tant qu'outil de régénération des sols, a été identifié comme une solution viable pour la restauration des zones dégradées.

Cette rencontre a permis d’établir des recommandations pratiques pour renforcer la durabilité des projets environnementaux, en favorisant la collaboration entre chercheurs, institutions locales et internationales.

Le projet VENUS, à travers ses initiatives scientifiques, constitue une avancée significative dans la préservation des écosystèmes et la réhabilitation des zones marginales en Tunisie. Le projet ambitionne à atteindre ses objectifs écologiques et socio-économiques avec le soutien de l’Union Européenne et grâce au dévouement et patriotisme des chercheurs et partenaires.

 

 

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