Contrairement à ce qui a été rapporté, les AMS (Ateliers Mécaniques du Sahel), entreprise du groupe Loukil qui étaient proposés à la vente par décision judiciaire, ne sont pas encore définitivement vendus.
Les propriétaires qui s’opposent au prix offert par un repreneur opérant dans la région du Sahel, considéré trop bas par rapport à la valeur des AMS, ont par ailleurs demandé le report de la cession de leur entreprise, car ils sont en train de déployer des efforts colossaux pour trouver les fonds nécessaires pour sauver l’entreprise.
Il semble même qu’ils ont déjà trouvé un investisseur étranger qui va assurer l’investissement nécessaire pour relancer la société AMS et lui permettre de reprendre ses activités. La finalisation du dossier attend juste l’accord des autorités compétentes.
Il est à rappeler que la société AMS était un des fleurons de l’industrie tunisienne, depuis sa création en 1962. Cependant elle a connu ces dernières années de sérieuses difficultés causées par diverses raisons.
D’un côté les banques ont refusé de soutenir cette société lors de la période de Covid-19, malgré l’obtention de la garantie de l’Etat pour les financements liés à cette crise sanitaire (Sotugar). D’un autre, la société a été pénalisée par la concurrence déloyale que lui livrent des produits contrefaits importés de Turquie et de Chine.