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Harcèlement de mineurs sur les réseaux sociaux : y a-t-il un réseau international derrière l’affaire ?

Dans le cadre de l'affaire de l’harceleur des mineurs sur internet, l’ancien député et activiste, Majdi Karbai a déclaré qu’il poursuivra l’auteur de ces crimes devant la justice italienne vu qu’il réside dans ce pays.

Majdi Karbai a estimé, au micro de Mosaïque FM, ce lundi 15 avril courant, que cette personne n’agissait pas de façon solitaire. Il a évoqué la possibilité de l’existence d’un réseau spécialisé dans le harcèlement de mineurs, affirmant que plus de 300 vidéos pouvaient prouver la chose.

Majdi Karbai a indiqué que des associations et des militants suivront l’affaire et engageront des poursuites en justice à l’encontre du criminel en question.

« Ceci ne peut que prouver l’existence d’un gang et d’un réseau liés à cette affaire… Nous suivons l’affaire depuis l’Italie… Selon les données disponibles, l’individu en question se trouverait à Vérone (nord de l’Italie) … Même s’il s’agit d’un sans-papiers, la police italienne peut le localiser… J’appelle les services des ministères de la Femme et des Affaires étrangères à agir face à ce crime transnational… Il se peut que ce dernier ait commis les mêmes faits à l’égard de migrants irréguliers mineurs présents ici », a-t-il précisé.

De son côté, le ministère de la Famille, de la femme, de l'enfance et des personnes âgées vient d’annoncer l’identification de deux des enfants victimes et qu’il communique avec leurs familles pour fournir les besoins nécessaires.

Le ministère a insisté sur la nécessité d’alerter la délégation de la protection de l’enfance de tous les faits qui menacent la sécurité physique et psychique de l’enfant, affirmant qu’il s’agit d’un « devoir légale et éthique ».

Il convient de rappeler que le département de la Famille, de la femme, de l'enfance et des personnes âgées avait indiqué, dans un communiqué rendu public dimanche 14 avril 2024, que les autorités judiciaires et sécuritaires ont pris des mesures pour mener les enquêtes nécessaires à la suite de la publication circulant sur les réseaux sociaux révélant qu’un adulte tentait d'attirer des enfants mineurs via Internet, de les soudoyer, de les séduire, de les faire chanter et de les menacer.

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