A l’occasion de la 48ème commémoration de la Journée de la terre palestinienne, le parti des Patriotes Démocrates Unifié a réitéré son appel à résister à toutes les formes de normalisation, insistant sur la reprise de l’examen du projet de la loi criminalisant la normalisation par l’Assemblée des représentants du peuple.
Dans un communiqué publié, ce samedi 30 mars 2024, le parti a appelé tous les peuples arabes à exercer davantage de pression sur leurs gouvernements respectifs afin de rompre leurs relations avec les pays participant à l’agression, notamment les États-Unis, la Grande-Bretagne, la France et l’Allemagne, dénonçant à cet égard « l’attitude occidentale impérialiste et ses agents locaux et régionaux qui servent l'intérêt des sionistes à travers un soutien militaire, économique et médiatique, en justifiant des crimes fascistes. »
Il a également souligné l’importance de l'union de tous les peuples du monde face à l'assaut sioniste lequel va à l'encontre des rudiments les plus fondamentales de l'humanité, et ce, pour soutenir ensemble le droit palestinien privé, notant qu’après 175 jour de guerre sioniste contre Gaza, plus de 35 000 Palestiniens sont tombés en martyrs, 120 mille ont été blessés et 1.5 millions gazaouis sont devenus des réfugiés.
Le parti a, par ailleurs, salué la résistance palestinienne, la considérant comme une faction légitime pour libérer toute la Palestine.
Il a affirmé qu’au cours de toutes les étapes historiques de la résistance palestinienne, les Tunisiens ont fait de plein gré des sacrifices, parmi lesquels, mentionne encore le communiqué, les anciens membres du parti, Omrane Mkademi, Ammar Elghoul et Abdelhafedh Makhtoumi.
Il convient de noter que le 30 mars 1976, le peuple palestinien a protesté contre la confiscation de ses territoires par l’occupation sioniste, lorsqu’une grève générale et des manifestations dans toutes les villes et villages se sont heurtées à une répression militaire sioniste, ce qui a entraîné de nombreux martyrs et blessés, l’emprisonnement de civils et la confiscation de milliers d’hectares.