La ville de Rafah, où des millions de Palestiniens se sont réfugiés pour échapper aux combats terrestres dans la bande de Gaza, est aujourd'hui la cible des attaques sionistes intensives. Ceci se passe au moment où des efforts diplomatiques se poursuivent pour parvenir à un nouveau cessez-le-feu. L'atmosphère est actuellement très tendue dans la région.
Après minuit, l'Agence France-Presse a rapporté la survenue de frappes puissantes dans cette ville située près de la frontière égyptienne, dans le sud extrême du territoire. Pour sa part, le ministère de la Santé à Gaza a annoncé la mort d'au moins 100 civils pendant la nuit, dont 14 dans les premières heures du samedi, lors de ces frappes visant deux immeubles résidentiels.
Le Haut-commissaire des Nations Unies aux droits de l'homme, Volker Türk, a averti via son compte X l'impact du mouvement militaire « israélien » vers Rafah, mettant en danger plus d'un million et demi de Palestiniens.
Il est à noter qu'avant la guerre, la population de Rafah était d'environ 300 000 habitants, ce qui signifie que la ville accueille maintenant des réfugiés qui seraient cinq fois plus que sa population initiale, exerçant ainsi une pression énorme sur son infrastructure sanitaire et ses services.
Dans ce contexte, des médecins américains revenant récemment de la bande de Gaza ont affirmé à la la revue américaine "Newsweek" que les Palestiniens à Rafah "n'ont nulle part d'autre où aller".