Les casques bleus ont refusé de quitter la zone frontalière dans le sud du Liban, comme le réclame l’armée sioniste, décidés à rester malgré les attaques qui ont fait cinq blessés, afin de plaider pour une désescalade, a assuré samedi à l’Agence France-Presse (AFP) leur porte-parole.
« Les forces israéliennes nous ont demandé de quitter nos positions le long de la “ligne bleue”, de la frontière jusqu’à cinq kilomètres de la “ligne bleue” », explique dans un entretien à l’AFP Andrea Tenenti, porte-parole de la Finul.
La force, qui compte 10 000 hommes, est désormais sous le feu croisé d’Israël et du Hezbollah entrés en guerre ouverte il y a trois semaines. Si l’armée israélienne a demandé à la Finul de quitter « environ 29 positions » près de la frontière, elle n’a pas évoqué son quartier général, situé à Ras Al-Naqoura, sur la frontière, qui a essuyé des tirs israéliens, à plusieurs reprises, selon la force.
« Mais il y a eu une décision unanime pour que nous restions, parce que le drapeau de l’ONU doit flotter dans cette zone et que nous devons pouvoir faire nos rapports au Conseil de sécurité de l’ONU », poursuit-il.