Le secrétaire général des Nations Unies, António Guterres a déclaré, lors de l’ouverture de la 55e session du Conseil des droits de l'homme des Nations Unies, ce lundi matin, que le droit international humanitaire est menacé à la lumière de la guerre contre Gaza, appelant à un cessez-le-feu immédiat.
Dans ce contexte, le ministre de la santé à Gaza a révélé que le bilan des victimes dues à l'agression des forces de l’occupation contre la bande de Gaza, entamée depuis le 7 octobre dernier, s'est élevé à 29.782 martyrs et 70.782 blessés.
La même source a affirmé qu’au cours des dernières 24 heures, les forces de l’occupation ont commis 10 massacres dans la bande de Gaza, tuant 90 martyrs et faisant 164 blessés.
Le ministère a également indiqué que des milliers de victimes se trouvent toujours sous les décombres et sur les routes, car l'occupation empêche les ambulances et les équipes de la protection civile de les atteindre.
A cet égard, António Guterres a affirmé que "le manque d'unité du Conseil de sécurité a miné son autorité", et que la présence de l'UNRWA y est essentielle pour distribuer l'aide humanitaire d'urgence. Il a encore considéré, lors de son discours, que « rien ne justifie une punition collective contre le peuple palestinien ».
Il convient de rappeler, à ce propos, que 7255 palestiniens ont été arrêtés depuis le début de l'agression sioniste en octobre dernier, selon la Commission des affaires des prisonniers et ex-prisonniers et le Club des prisonniers.
Les deux sources ont également déclaré aujourd’hui que les forces de l’occupation ont arrêté au moins 30 citoyens de Cisjordanie, parmi lesquels figuraient des femmes, des enfants, des personnes âgées et des ex-prisonniers, entre hier soir et ce matin.