Hier dimanche, lors de sa visite à Mayotte, le ministre français de l'Intérieur, Gérald Darmanin, a annoncé la future cessation du principe du "droit du sol" sur cette île française de l'océan Indien, confrontée à une crise migratoire grave ainsi qu'à une situation sociale et sécuritaire tendue.
Depuis le 22 janvier, le 101e département français est en proie à des blocages et à des barrages routiers érigés par des "collectifs citoyens" qui dénoncent l'insécurité et l'immigration non contrôlée.
Dès son arrivée sur l'île, Darmanin a affirmé : "Nous allons prendre une mesure radicale, consistant à inscrire la fin du droit du sol à Mayotte dans une révision constitutionnelle qui sera choisie par le président de la République."
Il a ajouté que "devenir français ne sera plus possible sans être né de parents français", soulignant que cette décision "réduira considérablement l'attrait" que peut exercer l'archipel, confronté à une forte pression migratoire en provenance des Comores voisines.