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Rapport international : Bilan contrasté des compétences des adultes

Les compétences des adultes en compréhension de l’écrit, calcul et résolution de problèmes stagnent ou baissent dans la grande majorité des pays de l’OCDE, selon une étude publiée mardi dernier 10 décembre courant.

Douze ans après une précédente enquête, l’intelligence artificielle et la digitalisation « révolutionnent l’utilisation des compétences de base et leur usage au quotidien », constate l’enquête du Programme pour l’évaluation internationale des compétences des adultes (PIAAC) de l’OCDE.

Résultats entre stagnation et déclin

Les compétences de 160.000 personnes âgées de 16 à 65 ans, représentatives de 673 millions d’habitants de 31 pays sur les 38 que compte l’OCDE, ont été testées. « Durant la dernière décennie, seuls la Finlande et le Danemark ont connu des améliorations significatives de la compréhension de l’écrit (littératie) par les adultes, alors que les autres pays ou économies participant à l’enquête ont connu la stagnation ou le déclin », selon l’étude.

En calcul, huit pays ont vu leurs scores s’améliorer alors qu’il s’est détérioré dans sept autres. À l’inverse, 11 pays affichent « des performances systématiquement inférieures à la moyenne de l’OCDE dans tous les domaines de compétences », selon les conclusions de l’enquête PIAAC.

Questions de la qualité de vie

Dans l’ensemble des pays de l’OCDE, « le lien entre emploi et compétences est plus faible » aujourd’hui qu’en 2012, probablement à cause de la plus grande difficulté pour les employeurs à recruter. Mais les compétences restent « étroitement associées au bien-être individuel et à l’engagement civique ».

Aussi, « de nombreux adultes peu qualifiés se sentent déconnectés des affaires politiques et n’ont pas les compétences pour accéder à des informations numériques complexes, ce qui est une source d’inquiétude croissante pour les démocraties modernes ».

Enfin, un tiers des travailleurs dans les pays de l’OCDE ne trouvent pas de travail en accord avec leurs qualifications, leurs compétences ou leurs études. Or, «il y a des coûts économiques et sociaux significatifs associés à une surqualification dans l’emploi, notamment un salaire réduit de 12% (en moyenne) et une probabilité réduite de quatre points de pourcentage d’être satisfait de sa vie », selon la synthèse de l’enquête.

 

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