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Le secteur industriel attire l’intérêt des investisseurs saoudiens

L'Arabie saoudite s'apprête à renforcer ses liens industriels régionaux en s'associant à la Tunisie dans le cadre d'une série de coentreprises, selon un haut responsable.

S’exprimant en marge du Forum multilatéral sur la politique industrielle des Nations Unies à Riyad, le vice-ministre de l’industrie du Royaume, Khalil bin Salamah, a confirmé cette semaine la volonté des autorités saoudiennes pour renforcer la collaboration avec la Tunisie, affirmant qu'il s'agit désormais de sélectionner les produits qui feront l’objet de lancement de leur production.

Pour une coopération durable

« Le succès et la croissance durables ne peuvent être obtenus que par la collaboration », a déclaré Bin Salamah. Il a poursuivi : « Nous l’avons compris. Nous l’avons vu dans le secteur pétrochimique et nous le verrons dans de nombreux autres secteurs. ».

Le vice-ministre a déclaré que l'Arabie saoudite était en pourparlers avec deux pays arabes voisins pour intégrer des politiques susceptibles de stimuler des industries telles que l'industrie pharmaceutique. Il a souligné l’importance d’établir des politiques communes entre les pays arabes comme base pour une collaboration régionale dans divers secteurs industriels.

Il a également évoqué une vision plus large de la collaboration industrielle, comme dans l’industrie automobile, où des pays, dont les Émirats arabes unis, le Maroc, la Tunisie et l’Égypte, contribuent déjà à divers composants.

Atouts compétitifs

Concernant la Tunisie, le vice-ministre a souligné que la collaboration ne se limiterait pas à l'industrie automobile, secteur clé de concentration, mais s'étendrait à d'autres branches à fort potentiel, notamment les secteurs du phosphate et de la production d'électricité.

Réaffirmant cette collaboration, Fatma Thabet Chiboub, ministre de l’Industrie, des Mines et de l'Energie, a déclaré que la Tunisie dispose de ressources minières particulières qui pourraient être ouvertes aux investissements de la partie saoudienne.

« Cela fait partie des discussions que nous avons eues. Je pense que le secteur des composants automobiles pourrait être l’un des secteurs prometteurs pour l’investissement, et l’industrie pharmaceutique pourrait également être un domaine fructueux de coopération entre les deux parties », a-t-elle déclaré.

Chiboub a ajouté : « La Tunisie dispose d’atouts considérables dans le secteur de la santé, tant dans les services que dans l’industrie. La Tunisie dispose d’importants avantages compétitifs et des professionnels qualifiés, dont beaucoup travaillent en Arabie saoudite depuis environ 50 ans. ».

Elle a indiqué que malgré les ressources disponibles dans le Royaume, le niveau actuel d'investissement en Tunisie ne reflète pas tout le potentiel de la relation entre les deux pays.

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