Le Fonds monétaire international (FMI) et le Groupe de la Banque mondiale (BM) ont annoncé la mise en place d'un tout nouveau cadre de coopération renforcé pour l’action climatique.
Selon un communiqué publié par les deux institutions, ce cadre vise à coordonner leurs actions afin de soutenir les processus de résilience climatique des pays, avec l'aide de partenaires internationaux.
Efforts soutenus
Le cadre de coopération renforcé entre le FMI et la BM a pour objectif principal de soutenir les efforts des autorités nationales en rassemblant les partenaires de développement, le secteur privé et la société civile pour répondre aux effets du changement climatique.
Il s'appuiera sur l'expertise analytique et les instruments de financement des deux institutions pour offrir un soutien crucial à la conception et à la mise en œuvre des actions climatiques par les autorités nationales.
« Le cadre vise à soutenir les efforts des autorités nationales pour rassembler les partenaires de développement, le secteur privé et la société civile, afin de répondre aux effets du changement climatique. S'appuyant sur l'expertise analytique et les instruments de financement du FMI et de la BM, les institutions fourniront conjointement un soutien crucial à la conception et à la mise en œuvre des actions climatiques des autorités nationales », indique le communiqué.
Premier bénéficiaire
Madagascar, déjà bénéficiaire de la Facilité pour la résilience et la durabilité (FRD) - un mécanisme développé par le FMI pour soutenir l’adaptation au changement climatique - sera le premier pays à bénéficier de ce nouveau cadre de coopération.
Le pays, gravement touché par le changement climatique, notamment par la sécheresse, recevra un soutien pour une meilleure gestion des investissements publics, la mise en œuvre d’un nouveau code minier pour traiter les impacts sociaux et environnementaux, et l'expansion des énergies renouvelables pour combler son déficit électrique.
Spécificités du cadre de financement
Cette annonce survient dans un contexte où la lutte contre le changement climatique dans les pays pauvres demeure largement sous-financée.
Malgré les initiatives des institutions multilatérales, les partenaires privés et les pays les plus riches n’ont toujours pas concrétisé leurs promesses de financement. Cette situation pose un défi majeur pour les pays les plus vulnérables aux impacts du changement climatique.
Le rôle des instances financières
Face à ces défis, le soutien du FMI et de la Banque mondiale est plus que jamais nécessaire. Les deux institutions visent à inverser la tendance actuelle de sous-financement climatique par des actions concertées et stratégiques, renforçant ainsi les capacités des pays à s’adapter et à atténuer les effets du changement climatique.
Le cadre de coopération renforcé représente une étape significative dans la mobilisation des ressources nécessaires pour faire face aux défis climatiques mondiaux. En unissant leurs forces, le FMI et la BM espèrent encourager une action climatique plus robuste et coordonnée, impliquant tous les acteurs clés, y compris les partenaires de développement, le secteur privé et la société civile.