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Nouvelles mesures pour appuyer les entreprises et les secteurs économiques

Lors du Conseil des ministres du jeudi 12 février 2024, des actions ont été annoncées visant à simplifier les procédures de création pour les petites et moyennes entreprises (PME), tout en offrant un soutien crucial à divers secteurs économiques. Ces mesures significatives s’inscrivent dans un effort déployé par le gouvernement pour stimuler l'investissement et encourager la croissance économique.

L'une des initiatives phares de ce décret est le soutien apporté aux sociétés communautaires, qui jouent un rôle vital dans le développement régional et la création d'emplois. Ce soutien se concentre notamment sur des secteurs clés tels que l'agriculture, la pêche et l'aquaculture, où ces entreprises peuvent avoir un impact significatif sur la croissance économique locale.

Par ailleurs, le gouvernement a pris des mesures pour faciliter la réalisation de projets d'importance nationale. Cette démarche vise à encourager les investissements dans des initiatives cruciales pour le développement économique global du pays. En outre, dans un contexte où le chômage des jeunes diplômés demeure un défi majeur, des incitations sont mises en place pour encourager l'embauche de cette catégorie de la population active.

Parmi les mesures les plus remarquables, l'État tunisien prendra désormais en charge les cotisations sociales des employeurs, allégeant ainsi leur charge financière et favorisant la création d'emplois. De plus, le gouvernement a revu à la baisse le taux des fonds propres requis pour bénéficier des incitations destinées aux PME. Cette réduction significative, passant de 30 % à seulement 10 %, vise à rendre les incitations plus accessibles et à encourager davantage d'entreprises à investir et à se développer.

Ces mesures interviennent à un moment crucial pour l'économie tunisienne, qui fait face à plusieurs défis majeurs. Malgré ses efforts pour obtenir des financements externes, le pays reste confronté à des difficultés financières, en partie en raison de l'absence d'un accord avec le Fonds Monétaire International (FMI) pour un programme financier important.

 

La dette publique élevée et le déficit budgétaire actuel sont également des préoccupations majeures pour les autorités tunisiennes. Cependant, ces défis ne font que souligner l'importance des mesures récemment annoncées, qui visent à renforcer l'économie nationale et à créer un environnement propice à l'investissement et à la croissance.

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