Deux romans en arabe ont remporté en ex- aequo le prix littéraire de la ville de Tunis « Ali Belhouane » 2024 attribué à Foued Khlifa Chabir et Samar Mezghani. L’annonce des lauréats a eu lieu, jeudi, au cours lors d’une cérémonie organisée au palais de la municipalité de Tunis.
Foued Khlifa Chabir est primé pour son roman « Tafassil Maktal Napoleon (Détails du meurtre de Napoléon) paru le 26 février 2024, chez Mayara Editions. Dans cet opus de 302 pages, l’auteur part de faits historiques,- le règne de l’empereur français Napoléon Bonaparte (1769-1821), meurt exilé dans une île sur l’atlantique- pour enquêter sur les racines de l’affrontement entre la France de l’époque coloniale et l’autre colonisé.
Samar Mezghanni a été primée pour son roman « Achyaa » (Choses) paru en 2023 aux éditions Mohamed Ali, Tunisie. Ce roman de 202 pages a été également publié aux éditions Tashkeel, Arabie Saoudite, en 2022.
Le président du jury, Ahmed Guesmi, a qualifié une œuvre marquée par une imagination fictive qui questionne la relation dialectique entre humanisme et matérialisme. Les deux œuvres lauréates ont été sélectionnées parmi 18 candidatures. Deux œuvres ne répondant pas au critères ont été écartées de la compétition.
Créé en 1960, le prix Ali Belhouane porte le nom du militant et homme politique tunisien Ali Belhouane (1909-1958). Le prix de la ville de Tunis a été créé en reconnaissance à cette grande figure du mouvement national qui était professeur d’arabe à la Sadikia et maire de Tunis, de 1957 à 1958. Il récompense des auteurs dans diverses catégories telles que le roman, la nouvelle, la littérature de jeunesse, l’étude et la recherche littéraires.
Mohamed Aroussi Metoui, Bechir Khraief, Abdeljabbar Cherfi sont parmi les précédents lauréats. Foued Khlifa Chabir et Samar Mezghani succèdent à Jamel Amaimi, lauréat de l’édition 2023 pour un recueil de poésie en arabe, « Maraffii Errouh » (Les ponts de l’âme).