Admis à l'hôpital militaire en urgence absolue, depuis presqu’une semaine, soit le 24 juillet 2024, après la détérioration de son état de santé, Issa Harrath, figure emblématique du théâtre, du cinéma et de la télévision en Tunisie poursuit son traitement, bénéficiant de de l’accompagnement du cadre médical et paramédical à l’hôpital, lit-on dans un communiqué publié sur la page facebook du ministère des Affaires Culturelles. Le communiqué qui n’apporte aucune information sur l’état de santé de l’acteur est publié suite à la visite du ministre des Affaires culturelles par intérim Moncef Boukthir à l’acteur Issa Harrtah.
L’intervention du ministère des Affaires culturelles est venue suite au cri de détresse qu’a lancé l’épouse de l’acteur qui souffre depuis des mois.
Souhaitant à l’acteur Issa Harrath prompt rétablissement, le ministre a affirmé la disposition de son département à prendre en charge Issa Harrath et de lui fournir le suivi médical nécessaire, tout en rappelant la grande contribution de cet artiste à la scène culturelle et créative nationale tout au long de plusieurs décennies, note le communiqué de presse.
Icone de la scène artistique tunisienne, Issa Harrath dont les débuts remontent aux années soixante au sein de la Troupe de théâtre du Kef pour rejoindre par la suite la Troupe de la ville de Tunis, a fait le beau temps du théâtre tunisien et également de la télévision, jouant dans plusieurs feuilletons, parmi lesquels nous citons « Douar » de Abdelkader Jerbi, « Gameret Sidi MAhrous » de Slaheddine Essid, « Pour les beaux yeux de Catherine » de Hammadi Arafa, « Galb Edhib » de Bassem Hamraoui et « El Foundou » de Sawssen Jemni.
La carrière théâtrale riche en œuvres dont la plus récente est « Rihlet Houloum » de Omar Ben Soltana et « L’épopée de Sfax 1881 », de Hatem Hachicha, produites en 2024.
Issa Harrath a également joué depuis les années 70 dans plusieurs films tunisiens tels que « Sejnene » de Abdellatif Ben Ammar (1973), « Halfaouine, l’enfant des terrasses » de Férid Boughedir (1990), « Les Siestes grenadines » de Mahmoud Ben Mahmoud (1999).