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Khemaïs Tarnane, l’œuvre et l’artiste à l’honneur à Ennejma Ezzahra

« Khemaïs Tarnane à travers des lectures et visions contemporaines » est le thème d’une journée scientifique programmée pour le 31 octobre 2024 au palais Ennejma Ezzahra à l’occasion de la commémoration du 60ème anniversaire du décès de cet illustre musicien, chanteur et compositeur tunisien (31 octobre 1964).

Revenir sur le parcours artistique de Khemaïs Tarnane constitue aujourd’hui une occasion pour faire connaitre auprès de la génération montante cette figure musicale, son œuvre ainsi que le rôle crucial qu’il a joué dans la formation de générations de musiciens tunisiens qui ont continué ce qui a été entrepris par leur maître en matière de collecte du patrimoine musical et sa diffusion à grande échelle.

Cette journée, lit-on dans l’appel à contributions lancé par Ennejma Ezzahra et ouvert jusqu’au 25 juin 2024, sera suivie par la publication d’un ouvrage qui restitue les actes de cette journée d’étude.

Les thèmes de cette journée porteront notamment sur les différentes facettes de son parcours et son rôle dans la préservation du patrimoine musical tunisien par la bais de données scientifiques archivées et références récemment numérisées, la contribution de Cheikh Khemaïs Tarnane dans l’enseignement de la musique tunisienne, sa bibliographie musicale, l’influence de Khemaïs Tarnane sur le secteur de la musique de son vivant et après son décès, étude de ses techniques au oud arabe etc.

Khemaïs Tarnane, né en 1894 à Bizerte et mort en 1964 à Tunis, est issu d’une famille d’origine andalouse, dont le père et l’oncle sont tous deux chanteurs ayant contribué fortement à son enrichissement musical. En 1917, il s’installe à Tunis et poursuit sa carrière artistique. Il a largement contribué au sein de la Rachidia en 1934 en tant que l’un des fondateurs et professeurs, à la mise en valeur du malouf.

Ayant des compositions dans des formes et styles différents, cheikh Khemaïs Tarnane est réputé aussi bien pour son talent de luthiste que pour ses compositions et sa participation essentielle à la renaissance musicale tunisienne. Maître incontestable du malouf, il a fait partie de la délégation tunisienne au Congrès de musique arabe tenu au Caire en 1932 et participa à l’enseignement et à la promotion de cette musique au sein de l’Institut de la Rachidia. Il enregistra également de nombreux disques de musique tunisienne, algérienne et libyenne pour le label égyptien Baïdaphone, écrit Fethi Zghonda dans « Anthologie du Malouf », vol. 4 (Nûba al-Irâq).

 

Le Quotidien avec TAP

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