Joueur chevronné de nay, Ahmed Litaiem cumule les expériences, les rencontres et les rendez-vous. Le nay entre les coussinets des doigts, l’artiste continue son exploration de la planète jazz et des possibilités qu’offre cet instrument de musique aérophone, considéré comme l’un des plus difficiles instruments arabes à jouer.
La nouvelle rencontre avec ce talentueux artiste tunisien sera le 6 janvier à 20h00, sur la scène de l’Institut français de Tunisie (IFT) et ce dans le cadre d’un projet qu’il mène avec l’excellent pianiste français Simon Groppe, connu par son talent d’improvisateur et par ses performances de jazz.
Donné à l’occasion de leur sortie de résidence artistique, ce concert sera un pont entre deux cultures musicales différentes : la musique arabe avec le nay comme emblème et la musique occidentale représentée par le piano.
Le duo explorera différemment le jazz, proposant aux mélomanes une performance mêlant œuvres composées et d’autres improvisées, une fusion inédite nourrie de lyrisme arabe et d’une instrumentation puisée dans le jazz, lit-on sur le communiqué de presse.
Il est à rappeler que ce concert est le fruit d’une résidence artistique qui s’est déroulée pendant un mois à la Villa Salammbô, située à la Marsa, et convertie en un lieu d’incubation artistique. La résidence s’inscrit dans le cadre d’un programme initié par l’Institut français de Tunisie (IFT), permettant aux artistes, écrivains et chercheurs de nourrir et fignoler leurs projets.
Alors si vous voulez mettre des notes jazzy sur votre soirée, prenez part à cette soirée et soyez les premiers à savourer les fruits de ce projet.
Imen.A.