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Affaire WikiLeaks : Julian Assange retrouve la liberté grâce à un accord avec la justice américaine

L'un des hommes les plus recherchés du monde, Julian Assange, fondateur de WikiLeaks, a conclu un accord de plaider coupable avec la justice américaine lui permettant de recouvrer sa liberté après cinq ans de détention au Royaume-Uni.

Poursuivi pour avoir exposé au grand jour des centaines de milliers de documents confidentiels, cet Australien de 52 ans vient de comparaître, ce mercredi , devant un tribunal fédéral des îles Mariannes, territoire américain du Pacifique, selon des documents judiciaires rendus publics dans la nuit de lundi à mardi.

Désormais visé par une information pénale pour "complot pour obtenir et divulguer des informations relevant de la défense nationale", il devrait plaider coupable de ce seul chef, selon ces documents, qui citent également sa complice, la militaire américaine Chelsea Manning, à l'origine de cette fuite massive.

Julian Assange a été condamné à 62 mois de prison, déjà purgés en détention provisoire à Londres, ce qui lui permettrait de regagner libre son Australie natale.

"Julian Assange est libre" et a quitté le Royaume-Uni et la prison de haute sécurité proche de Londres où il était incarcéré depuis 2019, pour embarquer dans un avion à l'aéroport de Stansted, a précisé l'organisation WikiLeaks, se félicitant qu'il puisse retrouver sa femme, Stella Assange, et leurs enfants, "résultat d'une campagne mondiale".

Le gouvernement australien a également salué ce dénouement, estimant que l'affaire Assange avait "traîné en longueur depuis trop longtemps" et que son maintien en détention ne présentait plus aucun intérêt.

Cet accord qui met un terme à une saga de près de 14 ans intervient deux semaines avant une nouvelle audience cruciale devant la justice britannique. Celle-ci devait examiner les 9 et 10 juillet le recours de Julian Assange contre son extradition vers les Etats-Unis.

Il se battait pour ne pas être livré à la justice américaine, qui le poursuit pour avoir rendu publics à partir de 2010 plus de 700'000 documents confidentiels sur les activités militaires et diplomatiques américaines, en particulier en Irak et en Afghanistan.

Parmi ces documents figure une vidéo montrant des civils, dont deux journalistes de l'agence Reuters, tués par les tirs d'un hélicoptère de combat américain en Irak en juillet 2007. Il encourait en théorie jusqu'à 175 ans de prison en vertu de la loi sur l'espionnage. Le gouvernement britannique avait approuvé son extradition en juin 2022.

 

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