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18% du budget alloué au développement... Priorité absolue aux projets bloqués

Les dépenses de développement devraient augmenter de 18,4% en 2023, ce qui équivaut à 16,4% du total des dépenses budgétaires. Ces dépenses devraient croître à un taux de 6,8% au cours de la période 2026-2024 pour atteindre environ 17,6% des dépenses budgétaires totales à la fin 2026.    

Ces données sont révélées par un nouveau rapport publié hier, mercredi 17 janvier 2024 par le ministère des Finances intitulé « Cadre budgétaire à moyen terme 2024-2026 », qui indique que la détermination des allocations budgétaires au titre du développement s'est fait compte tenu de l’état d'exécution des projets et des programmes retenus, à ce niveau, notamment en ce qui concerne les projets prioritaires, d’intérêt national majeur ou qui sont bloqués pour plusieurs raisons.

Il s’agit, à cet effet, de projets d'infrastructure qui contribuent à améliorer les conditions de vie des citoyens, en particulier dans les zones prioritaires figurant au modèle national de développement.

Afin de réussir les politiques de développement et d'assurer leur efficacité, des projets multiples seront concrétisées durant les années à venir à la faveur du renforcement de la bonne gouvernance des équilibres des finances publiques et de la bonne gestion des entreprises de l’Etat et ce, dans l’objectif de renforcer la structure financière et administrative des institutions publiques.

Selon le rapport ministériel, la politique budgétaire à court et moyen terme vise à maintenir les grands équilibres financiers du pays et à assurer la soutenabilité de la dette publique en renforçant les ressources propres et en maîtrisant les dépenses publiques.

D’après le ministère des Finances, les prévisions budgétaires à moyen terme pour la période 2024-2026 reflètent la poursuite des efforts de réforme à travers l'élaboration d'un ensemble de politiques et de procédures en plus des réformes structurelles au niveau de la gestion des finances publiques.

Ceci vise principalement à parvenir à une croissance économique inclusive et durable et à améliorer le climat des affaires pour créer un terrain propice attirant les investisseurs étrangers tout en maintenant la position de la Tunisie en tant que destination attrayante pour les investissements et ce, parallèlement à la préservation du rôle social de l'Etat et l’amélioration de la gouvernance du secteur public.

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