A la FTF, on continue à user des mêmes pratiques devenues, ces dernières années, typiques au sein cette institution sportive. Dans les coulisses de la Fédération, on constate que le ridicule ne tue plus. Pour preuve, les membres fédéraux actuels se prennent pour des décideurs et des réformateurs alors que leur mandat prend fin dans un mois environ.
Dès lors, comment osent-ils procéder à des nominations et à la constitution de nouvelles commissions alors que ce sera au prochain Bureau fédéral de prendre les décisions qui concordent avec son programme d’action qui a convaincu les clubs à l’élire.
Que ce soit pour la sélection seniors de football que pour l’arbitrage et les autres activités, l’actuel bureau, qui n’a laissé que de mauvaises impressions qui ont fait trop mal au football tunisien et à la crédibilité de son championnat et de son corps arbitral, doit s’abstenir à aller au-delà de ses actuelles prérogatives de bureau partant qui n’a qu’à gérer les affaires courantes jusqu’à l’élection du nouveau B.F. dans quelques semaines. Et c’est aux clubs de le clamer haut et fort pour, au moins, éviter de nouveaux désastres même si certains d’entre eux se sont souvent alignés avec le président du bureau sortant pour être royalement servis quand il s’agissait de partager un gâteau pourri.
Le football tunisien est, encore une fois, à la croisée des chemins, et la balle est dans le camp de ses acteurs principaux que sont les clubs et c’est à eux d’assurer la survie et le rétablissement d’un football agonisant et malsain.
Kamel ZAIEM