contactez-nous au 71 331 000
Abonnement

Et maintenant, qu’allons- nous faire ?

Comme s’est interrogé le chanteur français, Gilbert Bécaud «Et maintenant, que vais-je faire ? » Allons-nous assister comme c’est toujours le cas après chaque échec à un silence assourdissant du Bureau Fédéral ? Et comme c’est toujours le cas, on se sépare du sélectionneur après un échec cuisant sans aucune évaluation objective pour connaitre les raisons d’une énième désillusion. On laissera le temps passer et les mêmes fédéraux garderont leurs postes confortablement profitant des avantages infinis sans se soucier de l’intérêt du foot tunisien. On choisira un entraineur national docile qui obéira aux ordres de son maitre, on continuera à opter pour un championnat avec deux poules pour perdre la moitié d’une saison en match sans gros enjeu avant de bâcler un play off en quelques semaines avec toute la tension qu’on connait. Une formule qu’aucune nation développée n’adopte. Et c’est bien pour cette raison que notre football ne fournit plus de joueurs de valeur. L’infrastructure désuète y est bien sûr pour quelque chose. Il ne faut donc pas s’étonner de voir notre sélection échouer dans cette CAN alors que d’autres nations, naguère illustres inconnues du circuit comme le Cap Vert, La Namibie, la Guinée Equatoriale et j’en passe, ont évolué à un rythme impressionnant et sont arrivées à battre les grosses écuries comme le Ghana, la Côte d’Ivoire, l’Algérie ou le Cameroun. Autant dire, que notre football va à la dérive avec cette gestion douteuse et inappropriée. Il est donc grand temps pour une grande lessive. Voir comment la Tunisie a négocié ce premier tour de la CAN faisait vraiment pitié. Aucune tactique claire, aucune détermination, une indigence offensive alarmante et une condition physique précaire. Les Aigles de Carthage ne pouvaient tomber plus bas. Messieurs les responsables de la FTF  ayez le courage de partir.

                                                Jamel BELHASSEN

Partage
  • 25 Avenue Jean Jaurès 1000 Tunis R.P - TUNIS
  • 71 331 000
  • 71 340 600 / 71 252 869