Le directeur général des barrages et des grands travaux hydrauliques auprès du ministère de l'Agriculture et des ressources hydrauliques et de la pèche, Fayez Muslim a annoncé que la réalisation de la première partie du programme de protection des villes et des terres agricoles des inondations a avancée de 85%.
Cette partie couvre 80 km de la frontière tuniso-algérienne au barrage de Sidi Salem, pour un coût estimé à environ 80 millions de dollars, soit l'équivalent de 220 millions de dinars.
Muslim a ajouté, en marge d'un atelier sur la prévention et la gestion des sécheresses et des inondations, organisé dans le cadre de la cinquième édition du Forum méditerranéen de l'eau, qui s'est tenu en Tunisie du 5 au 7 février dernier, que la deuxième partie du programme concerne la gestion des flux de « wed Medjerda » pour protéger les villes et les terres avoisinantes.
La deuxième partie comporte également le lancement d'une étude depuis 2016 pour élaborer un modèle de gestion des excédents d'eau du nord et déterminer les mécanismes de leur apport, en tenant compte des différents scénarios de changements climatiques.
Il a expliqué que le département de l'agriculture a mis en place deux programmes essentiels visant à protéger les villes et les terres agricoles contre les inondations et à utiliser les excédents de précipitations pendant les périodes pluvieuses pour répondre aux besoins des régions les plus touchées par les inondations, et ce pour réagir aux menaces croissantes et aux pertes enregistrées.