Le Premier ministre indien Narendra Modi a inauguré un temple hindou construit sur les ruines de la mosquée Babri, démolie par des extrémistes hindous en 1992, après que l'appel à la prière y ait été lancé pendant des siècles.
L'ouverture du temple hindou dans la ville d'Ayodhya, dans le nord de l'Inde, intervient après une longue bataille politique et juridique. L'événement a été célébré par le parti nationaliste hindou, dirigé par Modi, comme une promesse tant attendue et qui s'est finalement réalisée !
Les partisans les plus extrémistes de Modi l'ont considéré comme un renforcement de la domination des hindous sur les musulmans. Les hindouistes se considèrent comme la majorité religieuse de l'Inde.
Les musulmans et les laïcs indiens considéraient la construction et l'inauguration du temple comme la dernière preuve du sectarisme de Modi et "un signe que ce pays est devenu plus que jamais un pays essentiellement hindou", selon l'historien indien Ramachandra Guha.
De sa part, le Premier ministre a déclaré avant la cérémonie d'ouverture : « Dieu a fait de moi un outil pour représenter tout le peuple indien ». Après avoir accompli une prière aux pieds d'une statue de pierre au cœur du temple, il a déclaré : « La date du 22 janvier 2024 n'est pas seulement une date dans le calendrier, mais annonce plutôt une nouvelle époque ».
Parle-t-on d'une époque sans islam ? Ceci ne risque pas de passer sans remous...